Futaba rencontre le timide Kô au collège, et parmi tous les garçons, c'est ce-dernier dont la demoiselle est tombée amoureuse. Mais suite au transfert du jeune homme dans un autre établissement, elle est contrainte de mettre ses sentiments de côté sans qu'elle ne puisse les lui avouer. Ce n'est que quelques années plus tard qu'ils se retrouvent, par hasard, au lycée. Seulement, les années passent et les caractères changent, la complicité qui s'était créée entre eux au collège semble avoir disparu.
Les masques qu'ont endossé les deux adolescents tomberont-ils face au désir de Futaba d'apprendre à connaître le Kô de seize ans ?
Source : Matou
Blue Spring Ride étant le manga premier dans mon cœur, je me devais de regarder l'adaptation anime. Bien avant la diffusion, j'avais peur du résultat : est-ce que cet anime allait être à la hauteur du manga ? On va pas se le cacher, combien de fois avons-nous été déçu lorsque notre manga favori passait du papier à l'écran ? Mes peurs tournaient surtout autour du choix des seiyuus, du chara-design, ainsi que de l'ambiance globale que dégagerait l'anime. Je l'attendais donc au tournant.
Et pour ma plus grande joie, cette adaptation écran me comble de bonheur ! C'était celui que j'attendais le plus cet été. Bien sûr, aucune surprise du côté du scénario, l'anime suit relativement bien les chapitres du manga, c'est très fidèle. Je ne vais donc pas parler de l'histoire, mais plutôt sur ce que j'en ai pensé.
La valeur ajoutée de cet anime par rapport au manga, c'est bien sûr toute l'ambiance sonore (que l'on a pas avec la version papier), la manière dont les émotions sont retranscrites à l'oral. Je trouve les voix des protagonistes vraiment très bien choisies, notamment celle de Futaba. Bon, ok, au début, je n'étais pas super-fan, elle est assez spéciale quand même. Mais plus les émotions font surface, plus elle est expressive, j'ai presque parfois eu envie de verser une ou deux larmes. Futaba est encore plus humaine à mes yeux. On partage la nervosité de l'héroïne, le stoïcisme apparent de Kô, et j'en passe. La voix de Kô est assez sexy, miam.
Ce que j'apprécie aussi, c'est l'humour et les situations cocasses tout le long. C'est surtout la paire principale Futaba/Kô qui fait rire, avec leurs interactions (Futaba fait de ces têtes parfois, une vraie perle !). C'est ce qui rapproche les personnages de nous, regardeur. Il y a bien sûr tous ces personnages, en plus de Futaba et Kô, on compte aussi Makita, Murao et Kominato. J'adore Makita, elle est… toute mignonne, elle n'a pas ce que dégage Futaba, mais ensemble, ils font un groupe bien équilibré. Le dosage de situations comiques et de situations romantiques est bon, j'ai pu apprécier mes épisodes avec leurs moments tristes et leurs moments drôles.
L'ambiance quant-à-elle, est douce dés le départ, avec cette aquarelle qui colore les souvenirs de collège des deux adolescents. Douce mais pétillante, avec l'arrivée de l'opening. Pétillante et fraiche avec le dynamisme des personnages, fraiche et empreinte de la mélancolie transmise par le scénario de l'histoire. Bref, tout ce que propose le manga.
Les décors sont présents, assez détaillés et très beaux ! J'avais un peu peur que tout se concentre sur Kô et Futaba, mais non, ils sont bien inscrit dans un environnement, qui contribuent la plupart du temps à compléter les émotions du moment, à l'aide de l'ambiance colorée, tout ça tout ça. Comme pour le manga, les flashbacks sont traités dans un style différent, ça me rappelle les rêves (les rêves de jeunesse oh!).
Plus je regarde cet anime, plus je prends conscience de la dimension shojoesque de l'histoire (avec toutes ces paillettes, tout est très mignon) et comment il s'ancre dans les styles actuels : les dégradés de couleurs, les effets de peinture aquarelle, et ils ont des sacs Herschel, si c'est pas être à la pointe de la mode ça !
Concernant le chara-design, c'est très soigné, j'ai un coup de cœur pour les gros plans. Même si le dessin papier reste meilleur, ici, c'est encore un autre style. Ce que je préfère, c'est lorsqu'on lit les émotions dans les yeux, lorsque les joues rougissent, que la gène s'installe. Tout est vraiment bien représenté. Les personnages ont leurs versions super-déformées, je ne sais pas si j'aime ou non, à la base je ne suis pas une adepte de ces gags. Mais je ferme les yeux dessus (j'ai du mal avec le visage de Kô, c'est le mal de modifier son joli minois comme ça!)
Enfin, la bande-son ! L'opening comme l'ending sont sympathiques. J'ai une petite préférence pour l'opening qui, je trouve, traduit relativement bien toute cette fraicheur que dégage le manga, avec cette diversité de personnalités et la légère odeur de romance dans l'air. Le reste de l'OST est placé aux bons moments, les musiques sont assez douces, parfois tristes. Il y en a une surtout principale qui est reprise plusieurs fois à des rythmes différents selon l'émotion à retranscrire.
Le seul point négatif, c'est le nombre d'épisodes… il n'y en a pas assez, on peut espérer une saison 2, peut-être. Mais là… nous sommes déjà à l'épisode 6, je me demande bien où l'anime s'arrêtera, plus que six...
J'ai adoré, j'adore et j'adorerais toujours autant cet adaptation écran de Blue Spring Ride ! Maintenant, c'est le film live que j'attends au tournant, je serais encore plus sévère, j'ai vraiment du mal avec le jeu des acteurs. Et toi, qu'en as-tu pensé ? Avais-tu aussi des à-priori avant de regarder le premier épisode ?

Titre : Blue Spring Ride
Année de production : 2014
Studio : Production IG
Type : Shôjo
Genre : Romance, Tranche de vie, Scolaire
Auteur : Sakisaka Io
Réalisateur : Ai Yoshimura
Nombre d'épisodes : 6/12 (En cours)
Éditeur VF : ADN
Adapté du manga : Blue Spring Ride