Élément presque indispensable dans le shôjo, le triangle amoureux trouve toujours sa place dans le scénario. La plupart du temps, dès le départ, nous devinons sans problème avec qui l’héroïne va terminer l’histoire : entre un rebelle et un gentil, un brun et un blond, un mystérieux et un sympathique, le nouvel élève et l’ami d’enfance, la loi veut que ce triangle soit compliqué pour l’héroïne, mais attractif pour le lecteur.

Bien sûr certains sont moins bien mis en scène, aussi, l’équipe de Club Shôjo te propose donc sa sélection de triangles amoureux coups de cœur, où se mêlent les rivaux capillaires, le tsundere, l’amoureux transi, l’ami d’enfance et le concurrent qui débarque juste pour pimenter le tout. Que le match commence !

Embrasse moi Lucile

A série vintage, en mode vintage : allez hop, on sort les prénoms français !

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Deux amis tombent amoureux de la même fille. L’un est parfait, l’autre, avec son côté rock’n’trash (enfin, il est juste bicolore capillaire u_u, pas de quoi péter sur la Tour Eiffel), déconcerte la donzelle. Qui de l’un, qui de l’autre, attrapera le cœur de Lucile ? Fragile, émotive, influençable, timide… Lucile, c’est ZE cliché de la fille. Tu as envie de la protéger, de devenir sa serrure, son anti-virus. Mais Lucile a aussi un côté has-been pour la vie qui la rend vraiment marrante ^^.

Tristan, c’est le gendre parfait : CV en millions de yens, courtois… OK, il est capillairement chelou, mais bon, ça passssssssse. Mathias, c’est ZE rockeur au grand cœur. Il cache ses blessures en accumulant les conquêtes… Et pourtant ! L’amour va le « toucher en plein cœur ! » « je t’ai dans la peau, ici ou ailleurs, tu n’fais jamais d’erreur… » – G-SQUAD – Je t’ai prévenu(e) que c’était vintage u_u !

Inexpérimentée, Lucile découvre l’amour avec Mathias. Une découverte douloureuse : l’image sulfureuse de son homme et jalousie des rivales vont lui causer bien des tourments ! Néanmoins, elle apprend, peu à peu, à affirmer son caractère. Elle ne vit plus « un rêve de vie », mais « sa vie » : paroles de son père, Tonton, dans l’anime !! Cherche toi-même l’épisode u_u.

Lucile et Mathias

Mathias est un peu tsundere : dur à l’extérieur, fragile à l’intérieur. Grâce à Lucile, il apprend à accepter sa fragilité. Il se découvre même plus fort qu’il ne le croyait. Allez zou, du balai, Tristan !

Contrairement à Lucile et Mathias, Tristan n’apprend rien. Pour lui, c’est une rupture classique. Après s’en être pris à Mathias (classique u_u), il accepte le bonheur de ses amis… et retombe même amoureux ! En fait, on découvre ses points forts après qu’il ait été largué ! On les voit encore mieux dans l’anime (avec Marika !) : c’est un bon gars, très cool, beau gosse et tout !

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Tu remarqueras que je n’ai pas évoqué « le troisième homme » cette espèce d’énergumène censé provoquer un deuxième triangle amoureux. Rapidement expédié dans l’anime, il tient, malheureusement, une place bien réelle dans le manga : il fait même chanceler cette andouille de Yaeko ! Pour le coup, je l’appelle comme ça, car Lucile, elle, n’aurait jamais été si faible !! Non mais COMMENT tu peux comparer ce zouave avec Mathias ! ZE MATHIAS DES BEE HIVES, enfin !

Hana Yori Dango

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Le triangle amoureux qui s’étale sur 37 tomes mais qui ne s’essouffle pas et qui nous tient en haleine du début à la fin ! « Qui aime bien châtie bien » n’est-ce pas ! Comme tout triangle amoureux qui se respecte, les deux garçons concernés sont amis proches (ça en était presque évident, sinon ce serait trop simple pour notre héroïne). Ici, Rui et Tsukasa sont les deux opposés : l’un est calme, solitaire, tandis que l’autre a un caractère impulsif et provoque les disputes. Le premier est roux, le second est brun avec une sacrée coiffure. Qui des deux gagnera le cœur de la belle Makino ?

Ne dit-on pas que ce sont les beaux bruns qui remportent toujours la bataille ? Hana Yori Dango n’échappe pas à la règle ! Malgré cette évidence sur le vainqueur de la course, la complexité de cet amour rend la romance agréable à suivre, elle n’est pas en surabondance, elle prend le temps de s’installer et permet de mettre en avant des points importants du scénario. Mais entrons vraiment dans les détails croustillants de ce triangle amoureux cultissime.

Le schéma est simple : Makino aime Rui, qui lui en aime une autre et Domyoji déteste Makino et veut la faire souffrir. Il est tout a fait normal que Makino craque pour le beau et mystérieux roux, après tout il est là pour elle, même dans les situations les plus dangereuses. Quant au brun, c’est logique qu’elle le déteste pour ce qu’il lui fait subir. Et de fil en aiguille notre proverbe d’introduction se niche dans l’histoire : oui, Tsukasa, la flèche de Cupidon a atteint ton cœur et il te sera impossible de la retirer, Makino sera la femme de ta vie, tu la veux comme un enfant veut posséder un bien à lui tout seul.

Tsukasa et Makino

Épargnons les détails, la relation entre Makino et Tsukasa est complexe et forcément, la jeune fille ne peut pas se mettre à aimer un homme alors que peu de temps avant ils se faisaient la guerre. Mais quand elle apprend que Rui en aime une autre, son monde bascule. « Et le triangle amoureux dans tout ça hein ? » me diras-tu. Petit à petit, Rui abandonne son amour à sens unique pour son amie d’enfance et se tourne vers Makino, et c’est à ce moment-là qu’Hana Yori Dango devient intéressant.

Oui, nous lecteurs ne voulons pas que la demoiselle délaisse Tsukasa. Vous vous souvenez, LE Tsukasa, celui qui lui a mis un carton rouge, celui qu’on doit détester ? Pourquoi vouloir encourager leur relation dans ce cas-là ? Rui ferait un si bon prétendant. Tout simplement parce que ce triangle amoureux est si complexe et si profond qu’on comprend le besoin que ressent Tsukasa envers sa belle. On comprend que sans elle, il n’est rien, qu’il est fou amoureux. C’est beau, c’est passionné, que demander de plus ?

Rui et Makino

Malgré tout, Rui reste fidèle à son ami et respectera ses choix. C’est un détail que j’ai apprécié dans ce manga, Makino aime Tsukasa, Tsukasa aime Makino, Rui aime Makino et Tsukasa alors il s’effacera du triangle petit à petit pour n’être qu’un ami, le rôle de la personne qui soutient l’héroïne, qui la réconforte quand elle va mal, c’est le rôle ingrat en quelque sorte. Mais c’est pour sa gentillesse qu’on l’aime notre Rui, et qu’on lui souhaite de trouver son âme-sœur.

Tout ça pour conclure sur : la théorie du beau-gosse aux cheveux bruns, moi j’vous l’dis.

Fruits basket

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On pense avoir affaire à la configuration classique du triangle amoureux, on découvre avec stupeur une évolution inattendue…

On ne présente plus Tohru, Kyo et Yuki. La timide, le bagarreur/sauvage/maladroit et le beau bishi, futur gendre idéal avec les pieds propres. Heureusement, les personnages ne se contentent pas de ces caricatures. Tohru cache une force de caractère assez incroyable. Kyo et Yuki se montrent fragiles, hésitants… Tohru devient vite leur petite lumière.

Yuki c’est l’homme parfait ! A côté, Kyo fait pâle figure… violent, colérique, il repousse les autres… qui accourent vers lui ! L’ours est finalement très social, alors que le beau prince semble plus froid que la glace.

Le banal triangle amoureux prend des virages inattendus. Tout comme l’histoire, qui s’assombrit à mesure que le mystère entourant la malédiction des Soma s’épaissit, les histoires de cœurs perdent un peu de leur légèreté. Mais c’est bien dans cette obscurité que les cœurs vont s’ouvrir, enfin.

Kyo s’interdit le bonheur de crainte de blesser l’autre. Complexé, certain d’être le plus maudit de tous, il souffre en silence. Mais, derrière cette carapace se cache un adolescent très fragile. Seule Tohru arrive à toucher son cœur, d’une manière stupéfiante : elle ne fait rien, si ce n’est qu’accepter Kyo comme il est.

Kyo et Tohru

Derrière sa timidité et sa maladresse, Tohru cache un grand courage. Et, contrairement aux autres, elle n’a pas fermé son cœur au bonheur. Ça ne l’empêche pas de douter, de ressentir l’exclusion (vis-à-vis de sa propre famille, et des Soma). Mais elle décide d’affronter, et la malédiction, et ses sentiments naissants. Yuki cache, tout comme Kyo, de terribles complexes. Lui aussi estime être le plus maudit. Lui aussi cherche l’amour… C’est ici que le triangle amoureux prend un tournent stupéfiant. Yuki et Kyo n’empruntent pas le « même chemin amoureux ». Yuki en a-t-il conscience ? Peut-être pas. Il aime Tohru, mais pas comme « une femme ». Il l’aime comme une maman (oh c’est mignon !). Lui qui n’a jamais connu l’amour maternel trouve en Tohru une force, une chaleur. Grâce à cet amour, Yuki se révèle enfin, se découvre drôle, farceur, un brin provocateur : il s’assume, ne laisse plus les autres contrôler sa vie… et découvre l’amour !

Yuki et Tohru

Fruits basket fait partie de ces mangas que je ne peux pas lire deux fois. La noirceur un peu lourde dans laquelle le manga s’enferme m’a dérangée. Pourtant, il reste un titre fort, surtout, grâce à ce triangle amoureux étonnant, et très touchant n_n.

Parfait Tic

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Si tu cherches le parfait triangle amoureux, tu peux t’arrêter ici car celui de Parfait tic en est la quintessence. Ichi et Daiya font irruption du jour au lendemain dans la vie de Fuko. Deux garçons bien différents, que tout oppose mais liés par une seule et unique fille dont ils vont tout deux tomber amoureux. Entre les deux cousins le cœur de Fuko balance et le nôtre aussi. Pas moyen de savoir lequel on préfère, ni même avec lequel des deux elle devrait finir.   Tout d’abord, il est certain que dès le début on est très vite attiré par la personnalité de Daiya. Il est très extraverti et sociable et c’est sans aucune difficulté qu’il sait se faire apprécier des autres. Il déborde de joie de vivre, il est gentil, amusant et pour ne rien gâcher, il est beau garçon… Petit bémol, c’est un Don Juan. Il n’est jamais tombé amoureux et ne sait pas ce qu’est la signification du mot « aimer ». Néanmoins, sa personnalité s’accommode bien avec celle de l’héroïne. Fuko est rêveuse, tête en l’air, pleine de vie et naïve. Alors qu’Ichi, au delà du fait d’être beau, lui est froid, distant et même désagréable. Mais au fur et à mesure, on découvre une autre facette de sa personnalité. Au contact de Fuko, on entrevoit un jeune homme gentil et plein d’attention. Ce qui va finir de nous faire succomber à son charme, c’est le fait qu’il renferme en lui une blessure qui conditionne sa volonté de garder sa distance avec les gens… surtout les filles.

Daiya, Fuuko et Ichi

Mais Fuko, avec sa personnalité, va réussir à les toucher tous les deux. Ils n’ont qu’une chose en tête, la rendre heureuse et se battre pour être l’élu de son cœur. Il ne faut pas nier que la danse des chaises musicales est de mise dans ce triangle. L’héroïne oscille entre les deux jeunes hommes sans cesse et on en vient même à se demander si finalement, elle va en choisir un. En conclusion, c’est l’un des triangles amoureux que j’ai trouvé le plus prenant. Il m’a tenu en haleine jusqu’à la fin. On se dit qu’il est possible qu’il y ait un énième changement mais en définitif, le choix de Fuko est celui de son cœur.

La Rose et le Démon

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Au premier abord, le couple Kumi et Hyo est une évidence, mais au fur et à mesure de l’avancement de l’histoire on en vient à en douter. Même si au fond de nous on préférait que le triangle amoureux reste tel quel, l’intrigue ne serait pas aussi palpitante si un troisième protagoniste n’était pas entré en scène. Dès lors, on découvre Chihaya et on envisage parfaitement le twist. Ce triangle est vraiment des plus intrigant et jusqu’à présent me tient en haleine !   Dans la Rose et le Démon, on est obligé de tomber sous le charme des protagonistes, en commençant par Kumi. Elle est trop choupie. On a qu’une envie c’est la croquer, elle est toute petite, naïve mais si forte. Puis, il y a Chihaya, le chevalier servant toujours là pour sauver sa dame en détresse et même en sachant de qui elle est amoureuse, il reste près d’elle, la soutient et l’aide. Et il y a Hyo le Don Juan de ces dames. On pense qu’il sait y faire, qu’il a de l’expérience mais on découvre juste que c’est une carapace et que c’est « un handicapé des sentiments ». Il a été pris au prise de l’amour et ne sait trop quoi faire de ce trop plein d’émotions. Il déborde d’amour pour Kumi et veut tout lui donner, mais il est tellement maladroit et gauche… Lui qui est pourtant si classe en toute circonstance, il redevient un enfant qui découvre pour la première fois que le ciel est bleu…  On fond!!!

Kumi et Hyo

No Longer Heroine

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« Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis », ou comment faire pour être la petite-amie du héros de ses rêves et devenir ainsi l’héroïne de son histoire. La théorie du beau-gosse aux cheveux foncés, vous vous souvenez ? Rita, le héros aux yeux de notre héroïne Hatori répond à la définition, quoiqu’il est un peu mou. Et qu’est-ce que ça veut dire d’après toi ? Que Rita va finir par se caser avec Hatori ? Sérieusement, je me le demande encore. Alors, quand Hatori n’est pas choisie par l’élu de son cœur, un autre garçon fait son apparition, le beau blond Hiromitsu. On peut donc se poser la fameuse question capillaire : qui du blond ou du brun raflera la mise ?

Pour tout vous dire, je soutiens Hiromitsu : il n’est pas mou comme le soi-disant héros Rita, il est là pour Hatori. Mais je sais pas… je sens qu’elle est censée finir l’histoire avec Rita, pas toi ? Je suis totalement contre ! C’est même la première fois que ça m’arrive, je veux qu’elle reste avec le beau, le charmeur, le blond Hiromitsu, qui est cent fois plus intéressant que Rita. Mais ce triangle amoureux ne serait pas un triangle si je ne parle pas des sentiments des deux autres protagonistes. Pourquoi Hatori s’est-elle jetée dans les bras du prince blond ? Pour effacer sa peine d’avoir été rejeté par le brun. Parce que ce dernier s’est mis à fréquenter une fille quelconque.

Et Rita dans tout ça ? Il semble indécis, on ne sait pas ce qu’il veut, il gravite autour de notre héroïne, on pourrait presque croire qu’il joue avec ses nerfs. Nous avons donc un schéma basique de Hatori aime Rita, qui lui sort avec une autre fille et Hatori va dans les bras d’un autre pour oublier. Et cet autre est ce beau blond, celui qui développera des sentiments pour elle, alors qu’elle ne peut oublier son premier amour.

Hiromitsu enlaçant Hatori

Compliqué ? Un peu. Mais toute la trame de l’histoire se joue dans la romance, à savoir si oui ou non, Hatori deviendra l’héroïne de son héros et meilleur ami Rita. Tu comprends maintenant pourquoi je ne veux pas qu’elle quitte Hiromitsu ? On assiste à un changement progressif de son personnage dragueur, ses sentiments envers Hatori prennent de l’ampleur, deviennent véritables, et rien qu’à le voir agir, on le sent amoureux.

Et sinon, la citation ? « Fuis moi je te suis », Rita qui s’intéresse à Hatori quand celle-ci est avec Hiromitsu. Tout ce qu’il y a de mieux pour troubler une jeune fille. « Suis moi je te fuis », quand tout semble aller pour le mieux entre Hatori et Rita, il faut que ce soit lui qui se défile. Rien que pour ça, j’ai de la peine pour notre blond, qui n’est là que pour ramasser les pots cassés.

Rita et Hatori

Mais ce triangle amoureux nous met face à un questionnement proche de la vie réelle, comment réagirions-nous à la place d’Hatori ? Les réactions du trio sont humains, Hatori est perdue, on peut la comprendre. Nous n’avons plus qu’à croiser les doigts. Seulement, je le redis, il ne faut pas oublier la théorie capillaire.

Parmi Eux

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Le harem pour notre héroïne qui intègre une école de garçons : le triangle amoureux inévitable qui ne manque pas de chambouler les mœurs de certains protagonistes. Parmi Eux est aussi une longue série, mais moins longue qu’Hana Yori Dango. Lorsque Mizuki arrive dans cet internat, la première chose que nous lecteurs, nous nous demandons, c’est de savoir avec qui la demoiselle va conter fleurette. On sait d’avance que l’athlétique Sano sera son âme-sœur, mais où est donc passé le rival en amour ? Et ici, avec le harem, Mizuki est servi. Des hommes en veux-tu en voilà, de quoi faire rêver toutes les minettes de la Terre. L’heureux élu est Nakatsu, sportif parfaitement hétéro mais qui remet bien vite ses penchants en question. La différence entre Sano et Nakatsu ? L’un sait qu’elle est une fille déguisée en garçon et l’autre l’ignore complètement. Quand j’y repense, le triangle amoureux n’est vraiment pas dur à deviner : il est sur la première de couverture du tome 1. Elle annonce déjà la couleur.

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Bref, revenons à notre triangle amoureux. Comme dit précédemment, il y a une injustice ! Pourquoi diable est-ce Sano, celui donc l’héroïne est amoureuse, qui soit au courant de son secret ? Parce qu’il a les cheveux foncés, et qu’il est donc considéré comme un brun mystérieux pardi ! D’un côté on a le ténébreux brun qui va snober notre héroïne, partager sa chambre et garder son secret, et de l’autre côté, on a le blond gentil, l’ignorant, le sympathique, qui fait office de meilleur ami et qui se croit gay. Entre les deux se trouve une Mizuki naïve à souhait, qui, sans sa naïveté, n’aurait pas pu faire tenir la série Parmi Eux en 24 tomes.

Nous savons donc d’avance avec qui elle va finir l’histoire, il n’y a aucune surprise. Bien sûr, le comique de la situation est Nakatsu qui délire complètement sur elle, pensant réellement être tombé amoureux d’un homme. Pauvre Nakatsu, il n’a rien pour lui, Sano rafle tout sur son passage, juste parce qu’il est ténébreux, ça me fait de la peine pour le blond.

Mizuki et Sano

C’est donc le triangle amoureux où encore une fois, les ténébreux triomphent sur les gentils blonds, mais ça, on savait dés le début que la compétition allait être déloyale.

Host Club

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Host Club, c’est la blague du triangle amoureux, la tromperie de la romance, l’arnaque du shôjo ! Et c’est justement ça qui fait sa force !

Individu bizarre, notre « Périphrase boy » est un spécimen inconnu de la population mondiale. Bête, candide, narcissique… Tamaki, c’est presque l’anti-prince du shôjo. Hikaru est un créateur d’embrouilles. On pourrait le rapprocher du mec de shôjo hyper désagréable, mais qui arrive à pécho (wèshe). Au fond, il n’est pas méchant. Haruhi, c’est la Daria de service (série d’animation US, avec une intellote binoclarde HYPER asociale !). Anti-shôjo nationale, elle n’aime rien, si ce n’est la bouffe et les promos sur la viande !

Dans Host club, on ne peut pas dire qu’il y ait du suspense. Pourquoi un triangle amoureux, alors ? Pour que chacun puisse se trouver, et grandir. Sans Haruhi, Hikaru et Kaoru auraient-ils réussi à se séparer et à s’ouvrir à l’autre ? Sans elle, Tamaki aurait-il réussi à mettre des mots sur sa souffrance ? Haruhi est hors course : depuis l’enfance, elle sait qui elle est. Et elle accepte avec une facilité déconcertante ses changements : regardez un peu comme elle s’habitue vite à sa nouvelle vie au sein du Host club ! L’amour autre que familial, pour Tamaki, inconcevable : il préfère fuir. Hikaru aussi prend la fuite : en rejetant les autres, il rejette ses propres émotions. Le triangle amoureux est un catalyseur : il oblige nos héros à réagir. Plus que l’issue, c’est la maturité progressive de Tama et Hika qui importe ! Quoique, pour Tama, l’utilisation du verbe « mûrir » est inappropriée u_u. Ze king est sorti de l’épreuve encore plus bête qu’avant ! Mais bon, il est bien comme ça ! Je sais, j’ai des goûts bizarres @_@

Tamaki et Haruhi

Dans Host club, le triangle amoureux n’est pas une lutte entre deux gars et une fille dans un sandwich (c’est quoi cette métaphore !?). C’est un combat contre la peur de l’abandon. Et à la fin, pour le plus grand bonheur de Tamaki, la famille reste unie !

Nana

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Avec Nana Komatsu « Hachi », Nobuo et Takumi, c’est un triangle amoureux certes pas évident à suivre mais assez touchant. C’est l’un de mes premiers coups de cœur après Fruit Basket. Dans un premier temps, le lien qui lie Nobuo et Nana est seulement amical comme dans tout bon triangle amoureux qui se respecte. Face à cela, Nana voue une admiration sans faille pour Takumi, l’un des membres de son groupe préféré Trapnest, elle n’a d’yeux que pour lui. Pourtant, celui-ci ne porte pas plus d’intérêt à cette dernière et s’en désintéresse littéralement. Mais, ça n’empêche que lors qu’est porté à sa connaissance la grossesse de notre héroïne, sans même être sur de sa paternité, il décide de mettre Nana et son enfant à l’abri du besoin. La question est de savoir, s’il y a vraiment de l’amour dans cette relation.

Nana et Takumi

Dans un second temps, il est évident que Nana et Nobuo s’aiment sincèrement. Il ne désire qu’une seule chose qu’elle soit heureuse. Pourtant elle décide de faire un choix de raison et donc de se mettre avec Takumi alors même que l’évidence est tout autre. Ce choix brise le coeur de Nobuo mais c’est dans l’intérêt de celle qu’il aime et de son enfant futur (en effet, on ne sait qui de Takumi ou Nobuo est le père de l’enfant de Nana). Ce choix, nous brise notamment le coeur, on souffre pour lui. A chaque instant, on se dit qu’elle va revenir sur son choix et faire marche arrière afin de de laisser une chance à Nobuo.

Pour finir, le contraste entre les deux hommes de ce triangle est flagrant et sans conteste. Entre Takumi, froid, hautain, imbu de sa personne et Nobuo, excessivement bon, joyeux et si amusant…il respire la joie de vivre. Néanmoins, l’un est responsable quand l’autre n’est pas assez mature surtout quand un enfant est au centre des préoccupations de l’héroïne. Cependant, on découvre que Takumi aime Nana à sa façon et nous apparait dès lors beaucoup moins antipathique. On pourrait même se dire qu’il est charmant à sa façon mais maladroit. Il ne sait comment extérioriser ses sentiments ou comment les montrer. Il pense que le bonheur et le bien-être se traduit par l’argent. Nana passe beaucoup de temps seule et est isolée de ses amies.

Nobuo et Nana

Au fond, on ne cesse de penser que Nana n’a pas seulement fait son choix par dépit mais aussi pour que Nobuo ne soit pas obligé d’abandonner la musique, son rêve de toujours. En conclusion, Takumi, Nana et Nobuo est le triangle amoureux qui m’a le plus touché par la complexité des liens, choix et personnalité de chacun d’entre eux. C’est aussi sans conteste l’un des plus beaux et touchants qui m’est été donnée de découvrir.

L’Arcane de l’Aube

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Un triangle amoureux que je viens de découvrir depuis peu car je suis en plein dans la lecture de cette série et dans sa découverte. Entre Nakaba, César et Loki, nous sommes face à un triangle amoureux bien complexe, encore une fois mais sans cela l’histoire serait bien moins attrayante ! Encore une fois, nos deux protagonistes masculins sont bien différents. César, a toujours vécu dans un monde où tout lui est incontestablement acquis, au centre de toutes les attentions et portant l’espoir du royaume. Loki, lui, fait partie d’un peuple qu’on considère comme des esclaves et méprisé par les humains. Il se bat pour leur cause, ayant pour volonté de les libérer de leur servitude. Nakaba quant à elle est forte, vaillante et courageuse. Elle méprise toute injustice et en est elle-même victime, discriminée en raison de ses cheveux roux. Cependant, en dépit de leurs différences, Cesar, au contact de celle qu’il aime, cette cause deviendra la sienne et c’est ainsi qu’il grandit en apprenant la tolérance pour autrui.

Pourtant, il est clair que le combat entre Loki et César pour conquérir le cœur de Nabaka est perdu d’avance. On peut même dire qu’il ne s’est même jamais posé. Dès le début, Nakaba est mariée à César puis l’évidence s’impose d’elle-même. Elle tombe naturellement amoureuse de César, même si elle est tiraillée par le lien unique qui l’a lié à Loki. De plus, on voit assez rapidement qu’en dépit de leur lien, à ses yeux ce dernier n’a jamais eu la place d’un homme dont elle aurait pu tomber amoureuse comme c’est le cas entre Tohru et Yuki dans Fruit basket… Tohru apparait plus comme une mère pour Yuki que comme une femme avec qui il pourrait construire une histoire amoureuse.

Loki et Cesar

En l’espèce, pour Nakaba, Loki est tout ce qui lui reste de sa vie d’avant, de sa famille ou de son pays qu’elle a quitté pour ce mariage de complaisance. Mais l’ambiguité est manifeste et persistante ! L’amour que l’héroïne porte à César qui est soit dit en passant son mari résultant d’un mariage arrangé entre leur deux royaumes et l’affection qu’elle porte à son serviteur de toujours Loki, qu’elle voit plus comme un parent (c’est sa seule famille à ses yeux) mais tous les deux l’aiment d’un amour sincère et seraient capable de donner leur vie pour elle. Rhaaaaa la la, ça me fait littéralement fondre… désolée, je me suis perdue !

En conclusion, en dépit de leurs oppositions Nabaka et César se complètent et ne sont que plus touchants quand ils sont l’un avec l’autre. On tombe sous le charme de ce couple des plus cocasses mais tellement beau, ayant pour but de défendre les opprimés !

Nakaba et Cesar

Mais ne nous arrêtons pas à cette liste non-exhaustive ! Dis-nous en commentaire si d’autres triangles amoureux ont attiré ton attention ou si tu es d’accord avec nous !

Matou

Romance dans l'air et beaux graphismes, rien ne m'échappe. Ces deux critères réunis, ma conscience est en paix et me voilà prête à savourer mon manga.

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11 commentaire

  1. Ahah, la  »théorie du beau-gosse aux cheveux foncés » x) C’est tout à fait ça ! Je me suis souvent fait la réflexion que le blond c’était toujours lui qui allait finir célibataire ^^ C’est une méthode pour que les japonaises apprécient plus les japonais pur souche aux cheveux noirs ? x)
    Sinon, pour les triangles… y’en a tellement ! Je retiens le Ando/Ninako/Ren, avec Ando qui qui est un des rares mecs secondaires à ne pas m’avoir gonflé au bout de dix chapitres. Au contraire, j’avais même plutôt pitié de lui, car Sakisaka a su donner de la consistance à sa déception et sa détresse de ne pas être vu du début à la fin.

  2. Ces cheveux noirs qui raflent tout sur leurs passages t’as vu ça ! Mais dans ces articles, on peut aussi voir des exceptions ;). C’est vrai que que le triangle amoureux de Strobe Edge est un plutôt agréable à suivre (c’est aussi mon cas pour Blue Spring Ride en ce moment du coup!)

  3. Oui, tout à fait ! Dans l’immédiat, j’ai même pas d’exemple où le blond est choisi au dépends du brun x)
    Ahhh, BSR… En fait d’une certaine manière, Ko me fait tellement de peine depuis quelques chapitres que j’arrive pas vraiment à apprécier l’autre ^^

  4. Citons Hirunaka no Ryuusei comme bon triangle amoureux! [commentaire édité pour spoiler]

    1. Pour cet article on s’est concentré uniquement sur les séries licenciées à l’époque. Mais Hirunaka no Ryuusei mérite d’être cité en effet, maintenant qu’il licencié par Kana ^^
      (Il faut faire attention à ton spoiler sur la fin du manga pour ne pas gâcher la lecture des autres ^^ J’ai édité ton commentaire pour l’effacer.)

  5. même pas le triangle Nadja/Keith/Francis d’Ashita no Nadja (Nadja Applefield) ? T.T Perso c’est le triangle amoureux qui m’a le plus marquée x) (après c’est vrai qu’Ashita no Nadja, c’est + un anime)

    1. Il existe peut-être une version manga de Nadja. ^^ En tout cas, il est vrai que ce top est plutôt orienté manga. Et puis il reflète les goût de ses auteurs.
      N’hésite pas à proposer ton propre top dans les commentaires. 🙂

      1. Oui elle existe ! Un manga en 2 tomes est sorti, à peu près au même moment que la diffusion de l’anime au Japon. L’auteur (‘scénario) de ce manga est « Tōdō Izumi ». Il s’agit d’un pseudo servant à l’équipe d’animation de la Toei. Cela permet au studio de créer une version papier de leur anime. Ils ont fait de même avec les séries Precure et Doremi.
        Par contre, je me rappelle plus qui était en charge du graphisme du titre.

  6. Ce top est super! Mais j’ajouterai kimi ni todoke qui est un super animé.

    1. Trop bien je vais commencer à regarder cet animé

  7. Bonjour,

    Je sais que c’est pur romantisme, mais j’aime bien les triangles amoureux de Marmalade Boy, dans le mange comme l’anime.
    Ginta/Yuu/Miki est évident dès le départ, mais cela se complique quand cela devient Ginta/Arimi/Rokutanda, le rival qui n’en est pas un, mais avec un couple qui paraît au départ improbable. Miwa/Meiki/Namura est à suspense, mais au final pas tant que cela…
    Le climat de Fruits Basket serait totalement déprimant s’il n’y avait pas la lueur de Tohru qui relève un peu le niveau de gaieté. Mais il est un bon catharsis(pour moi) pour les violences à l’école liées à l’apparence physique(là, du fait de la « malédiction » qui fait que certains naissent les cheveux roux ou blancs). ou à la pression d’une personne manipulatrice.

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