Le Club Shôjo fête ses 10 ans. Pour ma part, cela fait plus de 10 ans que je me délecte de shôjo. Et en y repensant aujourd’hui, je constate que non content de m’avoir divertie, le shôjo m’a aussi poussée vers des activités auxquelles je ne n’aurai pas pensé avant.
Voici 10 trucs testés parce que j’ai lu/vu du shôjo !
1 Se préparer un bento
Élément déclencheur : les scènes de déjeuner dans les romances lycéennes
En pratique
J’aime manger ! C’est l’une des merveilles de ma vie avec, entre autre dormir et boire du lait. Bref… à force de voir toutes ces personnes dans les shôjo se régaler de leur bento, j’ai voulu en faire de même.
Bilan
Le seul hic dans cette belle aventure… c’est que je n’ai pas de passion fulgurante pour la cuisine. Ceci couplé à ma lenteur congénitale rend cette activité très désagréable. Pourquoi ai-je si faim bordel ? Aussi élaborer chaque plat avec minutie, détailler chaque aliment avec précision et style, rajoute un temps de préparation faramineux. Alors quand je me décide de me faire à manger, je vais à l’essentiel sans passer par la case : découpe mignonne, dressage harmonieux.
2 Confectionner des jolis gâteaux
Élément déclencheur : les shôjo culinaires, les personnages qui vont dans un salon de thé, etc
En pratique
Je t’ai dit mon amour de la nourriture ? Je crois bien. Et évidemment la pâtisserie a mon penchant suprême. Pâtisserie, je suis folle de toi. Et quand mes yeux se sont fait bombarder par tous ces gâteaux aussi appétissants que magnifiques, je n’ai pu que me laisser tenter.
Bilan
J’ai investi dans des moules en silicone, appris à me servir d’un siphon, décortiqué le fonctionnement de mon four et développer mon vocabulaire culinaire. Mon appétence pour le sucre m’a permis de passer outre mon aversion naturelle de la cuisine. Mais bon… les layer cake et les mignardises, je n’en ai pas tous les jours aussi. Déjà parce que étrangement, mon organisme persiste à vouloir stocker tout ce glucose, le filou. Et ensuite, parce que mon antipathie face à la vaisselle me fait renoncer très régulièrement. Pourquoi les plats et les saladiers ne sont pas auto-nettoyants ? Pourquoi ?
3 Plier sa crêpe en triangle
Élément déclencheur : Creamy merveilleuse Creamy
En pratique
Cela peut paraître bizarre mais chez moi, ma mère repliait les crêpes en long rectangle avant même d’y mettre de la confiture dessus. Et un jour, j’ai remarqué dans Creamy qu’on pouvait les manger en triangle. Alors, j’ai essayé.
Bilan
Question goût, cela ne change rien. Mais le pliage est plus rapide et la rapidité chez moi est un miracle. J’ai, de plus, remarqué que c’est plus pratique pour garder la garniture quand tu dévores une crêpe avec les mains. En rectangle, ça peut ressortir par l’autre bout. Cela dit, je ne vais pas te mentir, je continue de mangere mes crêpes pliées à la mode maternelle aussi.
4 Collectionner les accessoires kawaii
Élément déclencheur : les illustrations shôjo
En pratique
Je ne vais pas te mentir… la mode ce n’est pas mon truc. Alors, me diras-tu, comment as-tu pu t’emballer pour les accessoires kawaii ? Ben… c’est un petit peu comme avec les chatons, quand c’est mignon, je craque. Et dans la sphère merveilleuse du shôjo, j’ai de quoi craquer.
Bilan
Faut dire que devant des bonnets avec oreilles, des barrettes multicolores, des bracelets à breloques, des planches d’autocollants, de la jolie papeterie, des motifs de chatons, des petits oursons, des lapinous, des petits crânes qui te regarde avec tendresse, j’ai du mal à résister… même quand c’est du rose ! Car la couleur rose, c’est le mal en fait… avec les peluches ! Je n’arrive pas à kiffer les peluches. Pas moyen ! Pourtant, c’est choupi les peluches.
5 Se faire une coiffure odango
Élément déclencheur : Usagi Tsukino de Sailor Moon
En pratique
J’ai les cheveux longs. Et par longs, j’entends « qui t’arrivent au moins au niveau de la taille sinon, sérieusement, ça ne ferait pas un peu court quand même ? ». Et qui dit cheveux longs, dis tresse, queue de cheval et chignon : la trinité de la coiffure rapide et efficace. Et puis l’anime Sailor Moon a débarqué sur la télévision française et en voyant Usagi, je me suis dit : « hmmm intéressant ».
Bilan
Bizarrement, cela ne rend pas pareil que l’original… une question de texture de cheveux probablement. Néanmoins, cela reste assez ressemblant. Je t’aurai bien montré une photo mais par respect pour moi-même, je préfère éviter.
6 Placer ses épingles kirby en croix
Élément déclencheur : Lovely Complex notamment
En pratique
Avant je plaçais mes épingles à cheveux kirby en parallèle pour retenir mes longues mèches rebelles. Mais ça, c’était avant. En voyant tous ces personnages de shôjo pas forcément féminins croiser leurs épingles kirby, j’ai eu un déclic.
Bilan
Cela a changé ma vie capillaire car d’abord, les épingles croisées glissaient beaucoup moins au cours de la journée. Un sérieux avantage pour ne voir sa chevelure finir dans son assiette à l’heure du repas. Et ensuite cela m’a ouvert le champ des possibles : à moi les idées de coiffure à gogo !
7 Changer de coiffure tous les jours
Élément déclencheur : Les personnages féminins et autres bishonen aux cheveux longs
En pratique
Au début, j’étais une novice. Je me contentais de faire simple et rudimentaire. Et surtout, je préférais la répétition : en semaine cheveux attachés, le week-end cheveux détachés… et pas toujours bien démêlés. Seulement, l’univers du shôjo m’a ouvert les yeux. La révélation ! Le stade 3 de la coiffure en somme. En avant, la collecte d’accessoires pour cheveux et le changement quotidien de style capillaire. J’étais une nouvelle personne et surtout j’étais vachement bien coiffée.
Bilan
Le truc quand même, c’est que je ne suis pas plus rapide en coiffure qu’en cuisine. Et je vieillis. Du coup, j’ai parfois la flemme de faire des efforts ou je n’ai pas le temps le matin pour me lancer dans une coiffure originale. Alors, je reviens au basique : une petite queue de cheval. Mais si mon regard tombe sur une de mes barrettes kawaii, je peux en glisser une sur le coté pour faire genre moins conventionnel et « regarde, t’as vu comme j’ai du style avec mes cheveux ? ». Car je le vaux bien.
8 Se prendre pour une gymnaste
Élément déclencheur : Cynthia ou le rythme de la vie
En pratique
J’avoue, je ne sais pas ce qui m’avait pris. Sans doute l’inconscience de la jeunesse, l’enthousiasme de l’enfance ou l’immaturité d’un cerveau occupé aux préparatifs de la puberté m’ont poussé à me lancer dans la gymnastique rythmique. Attention, ne va pas te méprendre ! J’ai assuré cette activité dans mon jardin, seule et surtout sans témoin avec ce qui me tombait sous la main.
Bilan
Aujourd’hui, je ne serais même pas en mesure de me rappeler comment faire une roulade et rien que l’idée de faire une roue avant me donne des frissons d’effroi. Apprends aussi que je me suis prise pour une joueuse de volley sans jamais avoir poser le pied sur un terrain ou posséder un ballon de ce sport. C’est fou les illusions et l’énergie que j’avais quand j’étais petite.
9 Se lancer dans la magie
Élément déclencheur : Emi magique d’abord et le reste des Magical Girl ensuite
En pratique
Ah les joies de l’enfance… la naïveté avec laquelle on se laisse embarquer par des trucs qui volent, des bidules qui brillent et des machins qui fusent… ok, ça fait longtemps. Excuse-moi d’avoir un peu oublié ce qui a provoqué cette soudaine fascination pour la magie.
Bilan
Comme la gentille et innocente petite fille que j’étais, j’ai demandé au papa noël une mallette de magie. Et je l’ai reçu. Et j’ai découvert que la magie consiste à devoir lire un bouquin écrit en petits caractères avec très peu d’illustrations et de schémas explicatifs. Il fallait aussi s’entraîner avec des objets qui ne volaient pas, ne brillaient pas et fusaient encore moins. Et pour finir, il était impératif d’apprendre de nombreux tours et euh… finalement c’est nul la magie. J’aurai dû demander une dictée magique à la place.
10 Faire du fanart
Élément déclencheur : La Rose de Versailles
En pratique
En dehors de ma dévotion à la nourriture, mon engouement pour les accessoires kawaii, mes envies d’innovation capillaires et ma fascination passagère pour le sport d’équipe en solitaire ou la magie, j’aime aussi dessiner. J’adore aussi le shôjo Versailles no Bara. Et combinant ces 2 passions, j’ai fait du fanart. Cela consistait pour moi à esquisser avec plus ou moins de talent et d’imagination Oscar, André, Girodel, voire Fersen.
Bilan
Le fanart c’est rude ! Tel est mon crédo. Je n’en fais pas très souvent et généralement ce ne sont que des ébauches parce que bon, je dois me nourrir et me coiffer et après j’ai plus le temps sinon je dois renoncer à d’autres loisirs. Je dis ça, je dis rien. Sache aussi que La Rose de Versailles m’a aussi inspirée pour écrire des fanfictions. Il y a des personnes de mon entourage qui attendent toujours que je publie la fin… Je m’excuse platement auprès d’eux.
Et toi, le shôjo a-t-il guidé tes pas, tes goûts, tes envies, tes expériences vers de nouvelles habitudes, des activités inattendues, des projets improbables ou encore des lubies insoupçonnables ? N’hésite pas à partager tes anecdotes dans les commentaires.
moi aussi je me suis mise au bento à cause des manga et… j’ai arrêté à cause de la flemme XD