En ce 6e jour de la Semaine du Shôjo, nous souhaitons alimenter la bibliothèque shôjo idéale avec de nouveaux titres dramatiques.
Le shôjo regorge de séries dramatiques, qui parfois nous serrent le cœur et nous émeuvent. Avec Arda, dont c’est la première participation en tant que rédactrice pour le blog, nous te proposons 14 mangas dans cette veine-là et 5 autres précédemment évoqués. Ils sont tous disponibles en version physique ou numérique assez facilement.
Bien sûr, cette liste est loin d’être exhaustive et nous comptons sur tes suggestions en commentaires pour les ajouter à cet article.
TW : Certaines séries citées traitent de sujets difficiles (mort, corps mutilés, harcèlement, agression)
Full Moon – À la recherche de la pleine Lune
Mitsuki Kôyama est une jeune orpheline de 12 ans. Son plus grand rêve ? Devenir chanteuse et tenir la promesse faite à Eichi, son amour d’enfance. Atteinte d’une tumeur à la gorge et contre l’avis de son médecin, Mitsuki ne peut se résoudre à se faire opérer, ce qui lui ferait perdre l’usage de ses cordes vocales. Alors que sa vie est déjà loin d’être simple, deux shinigami, Takuto et Meroko, débarquent devant elle et lui annoncent qu’il ne lui reste plus qu’un an à vivre. Émus par la jeune fille, ils vont choisir de lui venir en aide. Grâce à leurs pouvoirs, ils lui confèrent un corps de 16 ans en bonne santé afin qu’elle puisse passer une audition de chant et réaliser son rêve. Ce titre, offrant une histoire bien plus profonde qu’il n’y paraît, aborde des thématiques très dures comme la maladie, le désespoir et même le suicide. Nous avons également une réflexion non négligeable sur la mort et le destin, de même que l’importance de l’amitié, de la famille, de la fidélité et de la passion qui nous anime. Un shôjo qui ne laissera pas de marbre par son intrigue, mais aussi par la beauté des dessins de la mangaka Arina Tanemura.
Pour résumer
Mitsuki n’a plus qu’un an à vivre. C’est la révélation brutale que lui font deux « shinigami », des esprits chargés de conduire les humains vers la mort. La jeune fille, qui va sur ses 13 ans, est en effet atteinte d’un cancer de la gorge incurable. Mais Mitsuki ne se résigne pas à mourir si jeune. Pas avant d’avoir pu, au moins, remplir la promesse qu’elle a faite avec Eichi, son ami d’enfance : celui d’avoir réalisé son rêve lorsqu’ils se retrouveront. Aussi, les shinigami acceptent de conclure un marché avec elle : pendant un an, ils feront tout pour faire d’elle une star de la chanson et l’aider à retrouver celui qu’elle aime. Grâce à leurs pouvoirs, Mitsuki pourra ainsi se transformer en une jeune femme et user normalement de sa voix. C’est le début d’une carrière périlleuse dans le show business… (Source : Manga News)
Éditeur VF : Glénat
Nombre de tomes : 7/7 (série terminée)
L’enfant en moi
Ce manga traite d’une thématique rarement abordée dans un manga : la grossesse à l’adolescence. Et quelle justesse ! Cette histoire pleine de délicatesse, mais pas moins dramatique. Le sujet est abordé tout en douceur, avec justesse et réalisme, mettant le doigt sur un tabou de la société. Jeune lycéenne, Saki elle se retrouve face à une situation qu’elle n’aurait jamais pu imaginer avant de nombreuses années et on imagine sans mal le déni qui la submerge. Cherchant coûte que coûte à cacher son état, ses symptômes ne trompent pas, et bientôt la confrontation avec Takara, son copain, et sa famille finit par arriver. Messages de prévention et l’importance d’être soutenu par l’être aimé et sa famille dans une telle situation sont parfaitement mis en avant. Même si l’adolescente souhaite se débrouiller seule et ne pas impliquer Takara, on sait qu’elle ne parviendra pas à tout gérer. Attendrissante et vraie dans ses réactions, l’histoire de cette lycéenne ne pourra pas te laisser de marbre. Merci beaucoup à Kana de nous proposer un tel titre
Pour résumer
Sachi, en 2e année de lycée, sort avec Takara, un ami d’enfance du même âge qu’elle. Par un jour d’hiver, Sachi commence à se sentir mal. Nauséeuse, elle se rappelle brusquement un soir où, en pleins ébats amoureux, le préservatif de Takara a craqué. Elle décide d’aller acheter un test de grossesse dans une pharmacie loin de chez elle et se rend ensuite dans les toilettes d’un petit restaurant familial. Estomaquée, Sachi regarde les deux petits traits apparaître : le test est positif. (Source : Kana)
Éditeur VF : Kana
Nombre de tomes : 2/8 (série en cours)
Daisy – Lycéennes à Fukushima
Plongeant dans le Japon d’après la catastrophe de Fukushima, nous découvrons la population abandonnés par le gouvernement. Les habitants sont laissés de côté et parfois même traités comme des pestiférés. C’est ici que grandissent Fumi, Moé, Ayaka et Mayu, jeunes lycéennes qui s’inquiètent pour l’avenir. Difficile quand on se construit de devoir prendre de grandes décisions. Partir ou rester ? Continuer à vivre ou y mettre un terme pour échapper aux regards mauvais ? Tant de questions et de complexités pour cette population qui ne sait plus à qui faire confiance. Émotions, tristesse, joie, c’est ce que tu ressentiras en lisant ce titre poignant. Kobayashi Teruiko, Kusanagi Darai et Momochi Reiko ont parfaitement réussi à retransmettre les émotions humaines et les conséquences environnementales qui ont été entraînées par cette catastrophe. L’importance de l’amitié et de la famille a une place toute particulière dans cette œuvre où l’entraide est reine.
Pour résumer
Est-il possible de construire leur avenir sur cette terre polluée qu’est-devenue Fukushima ? En tant que filles, en tant que femmes, en tant que futures mères… Tandis que le reste de la jeunesse japonaise et du monde a le droit de profiter de sa vie dans l’insouciance, tandis que le monde entier a oublié le drame qui s’est abattu sur Fukushima et que ses habitants tombent dans l’oubli, quel avenir s’offre à ces adolescentes, à l’aube de leur vie d’adulte ? (Source : Akata)
Éditeur VF : Akata
Nombre de tomes : 1/1 (série terminée – réédition 2024)
Saisons maudites
Natsumi et Tôgo vivent tous les deux un deuil : Haru, la sœur cadette de Natsumi est décédée d’un cancer à un très jeune âge. Cette dernière était fiancée à Tôgo en vue d’un mariage arrangé pour unir les familles des deux futurs époux.
Avec Saisons Maudites, Asuka Konishi aborde frontalement la question de la mort et plus précisément, ce qu’il advient de ceux qui restent. On commence directement par l’enterrement de Haru ; ce n’est que petit à petit que l’on découvre sa personnalité et les liens qui l’unissaient à sa sœur et son fiancé. Natsumi nous plonge au cœur de ses souvenirs à travers lesquels on comprend à quel point elle était attachée à Haru.
Le drame s’épaissit davantage à mesure que l’histoire progresse et que nos deux héros se rapprochent. La jeune femme éprouve beaucoup de culpabilité et une sorte de malaise à l’idée de « piquer » le fiancé de sa sœur. On entrevoit alors ses sentiments conflictuels. En deux tomes, la mangaka réussit à nous tenir en haleine et créer une tension dramatique qui nous saisit littéralement. On s’émeut pour Natsumi et Tôgo tout comme on s’inquiète de leur sort ainsi que le piège inextricable dans lequel ils se sont retrouvés empêtrés.
Pour résumer
Fiancée de manière arrangée à Tôgo Hiiragi, héritier d’une riche et puissante famille, Haru était pourtant folle amoureuse de ce jeune homme avant de décéder d’un cancer, à seulement 19 ans. Natsumi, l’aînée de Haru, supporte mal cette disparition et cherche désespérément à se raccrocher au souvenir de sa petite sœur, qui représentait tout pour elle. Alors, pour sauver ces fiançailles convenues entre leurs deux familles, Natsumi accepte de remplacer Haru et de sortir avec Tôgo à une condition : qu’il l’emmène uniquement aux endroits où il s’est rendu avec sa sœur. Mais au fil des saisons, le souvenir de Haru va prendre la forme d’une malédiction pour ce couple qui n’aurait pas dû exister… (Source : Pika)
Éditeur VF : Pika
Nombre de tomes : 2/2 (série terminée)
Entre les lignes
Entre les lignes aborde également le deuil et ses différentes étapes, cette fois-ci par le biais d’une nièce, encore adolescente, et de sa tante. Les parents d’Asa décèdent à la suite d’un accident de voiture. La jeune fille peine à réaliser la situation au départ. Il lui faut en effet du temps pour assimiler cette perte… et vivre avec. De la même façon, elle réalise aussi que les adultes ne sont pas nécessairement ces êtres supérieurs, tout puissants et savants qu’elle croyait. Eux aussi ont leurs failles, leurs doutes et peuvent paraître immatures.
De son côté, Makio, la tante, fait face à des sentiments contrastés. Asa est une étrangère pour elle, d’autant plus qu’elle lui rappelle sa sœur avec qui elle ne s’entendait pas bien. Toutefois, elle ne déteste pas sa nièce pour autant, mais ne sait pas trop comment interagir avec elle au début. Elle n’est pas sa mère après tout, donc son rôle de tutrice est complexe à trouver. Elle ne souhaite pas jouer les moralisatrice ; cependant, elle lui prodigue quelques conseils sans non plus les lui imposer.
Traitant à merveille des tourments de l’adolescence, Tomoko Yamashita nous dépeint également ce que sont les adultes de maintenant, sans oublier de nous interroger sur le mythe de la femme parfaite. On s’attache énormément aux divers personnages, que l’on souhaite voir évoluer à merveille.
Pour résumer
Asa, adolescente de 15 ans, devient soudainement orpheline. Elle se retrouve à vivre avec sa tante du côté maternel, Makio. Âgée de 35 ans, cette dernière exerce le métier de romancière et a l’habitude de vivre seule. Alors, quand sa nièce débarque chez elle, c’est un grand bouleversement : les ados ça mange – beaucoup, ça a des sautes d’humeur, c’est impulsif. De son côté, la demoiselle doit apprendre à surmonter l’absence de ses parents et trouver de nouveaux repères…
Éditeur VF : Kana
Nombre de tomes : 10/11 (série terminée)
Moi aussi
Moi aussi traite du harcèlement sexuel et moral que subit une jeune femme ainsi que son combat pour éveiller les consciences et faire bouger les choses.
Satsuki, notre héroïne, est épanouie dans son job, certes précaire mais qui lui confère certaines responsabilités. Seulement, dès l’instant où elle tombe dans le piège formé par son supérieur hiérarchique, sa vie va être un enfer. De façon très subtile et perverse, il va tout faire pour l’isoler, afin qu’elle cesse de lui résister. Car le problème du harcèlement, c’est qu’il ne s’arrête pas à la porte de l’entreprise. Il poursuit ses victimes jusque chez elles. Les troubles du sommeil, la dépression ou bien l’anxiété ont des répercussions sur leur vie privée. La jeune femme se retrouve ainsi piégée et ne sait plus comment agir ou réagir. Pire, lorsqu’elle tente de faire remonter le problème à sa hiérarchie, personne ne la croit.
Reiko Momochi délivre ici un récit brut, inspiré d’une histoire vraie. On ressent alors toute la détresse de Satsuki, ce qui ne manque pas de nous toucher. Être témoin de tout ce qu’elle subit ne peut que nous révolter…
Pour résumer
Satsuki travaille comme opératrice en intérim au sein d’un centre d’appels téléphoniques. Malgré sa situation précaire, elle met du cœur à l’ouvrage et s’occupe même de former les nouvelles recrues. Cependant, tout dérape le jour où elle refuse l’une des avances de son supérieur hiérarchique. À partir de ce moment-là, il est bien décidé à lui faire vivre un enfer à l’insu des autres.
Commence alors son combat pour faire reconnaître le harcèlement sexuel et moral qu’elle subit. Mais celui-ci s’avère long et semé d’embûches…
Éditeur VF : Akata
Nombre de tomes : 2/2 (série terminée)
Helter Skelter
Avec Helter Skelter, on assiste à la lente et douloureuse descente aux enfers d’une jeune femme qui a accepté de vendre son âme au diable (de façon figurée bien sûr) en échange de la célébrité. Ririko est une héroïne extrême dans tout ce qu’elle entreprend. Son désir de réussite n’a de limites que sa beauté chancelante. Véritablement exécrable avec tout le monde, elle n’épargne personne dans sa chute, malmenant ses équipes et recourant à toutes les bassesses possibles pour obtenir ce qu’elle souhaite. Même lorsqu’elle désire arrêter, elle se retrouve piégée et contrainte d’aller toujours plus loin, jusqu’à atteindre le point de non-retour.
Kyôko Okazaki dépeint sans fard une industrie qui broie les corps autant que les âmes, dans sa quête à la nouvelle perle, plus fraîche, plus jeune, plus spontanée que la précédente.
Pour résumer
« Toi, tu veux devenir célèbre ? Tu veux devenir riche ? Porter de jolis vêtements, apparaître dans les magazines ou à la télévision ? »
Il y a quelques années, Ririko accepte ce pacte. Même s’il lui impose une métamorphose complète grâce une série d’opérations de chirurgie esthétique et l’utilisation de médicaments interdits.
Mais son corps artificiel a une date de péremption. La top model le sait pertinemment, pourtant, quand arrive l’heure de vérité, elle est incapable de contrôler sa rage face à la fin inexorable de sa beauté et de sa carrière. Son comportement devient alors de plus en plus destructeur… (Source : Atelier Akatombo)
Éditeur VF : Atelier Akatombo
Nombre de tomes : 1/1 (série terminée)
Colette – Mémoires d’une maison close
Avec Colette, Moyoco Anno nous plonge dans le Paris de la Belle Époque, et plus particulièrement ses maisons de plaisirs que représentent les lupanars. Les décors de leur lieu de travail ont beau être richement ornés, ils servent principalement pour leurs jeux de rôles. Et les coulisses sont bien moins reluisantes que les froufrous et dentelles dont ces jeunes femmes se parent pour susciter le désir chez leurs clients.
On se prend d’affection pour le destin de ces femmes qui gagnent leur croûte en fonction des passes qu’elles réalisent. Ce n’est absolument pas l’amour de la chair qui les anime mais bien la volonté de survivre, sans pour autant pouvoir échapper à leur condition. À moins de trouver celui qui les sortira de là…
Pour résumer
Paris, début du XXe siècle.
Colette travaille dans une maison close où ses journées consistent à satisfaire les moindres fantasmes de ses clients. Elle et les autres filles se soutiennent, s’entraident, connaissent des joies mais aussi des peines. Pour échapper à ce quotidien d’oiseau en cage, la seule source de bonheur de Colette se niche dans ses rendez-vous avec Léon, sans être sûre que cet amour soit réciproque. Alors, lorsque ce dernier ne vient plus la voir, le désespoir s’empare d’elle… (Source : Pika)
Éditeur VF : Pika
Nombre de tomes : 1/1 (série terminée)
Cocon
Petit coin de paradis en temps normal, l’île d’Okinawa est le théâtre de la guerre que se livrent les Américains et les Japonais. Pour San et ses camarades, l’odeur de la mort rôde partout. Obligées de porter secours aux soldats blessés par devoir patriotiques, ces jeunes filles traversent de douloureux moments, entre peur d’être bombardées et combattants qui arrivent de plus en plus nombreux dans la grotte qui leur sert d’hôpital de fortune.
Sans rien nous épargner, Machiko Kyô ne va pas par quatre chemins pour témoigner des atrocités que vivent ces demoiselles, qui tentent malgré tout de s’accrocher à quelque maigre espoir de victoire… Le charme délicat du trait de l’autrice contraste grandement avec la violence des scènes qu’elle représente.
Pour résumer
Cocon dépeint la lutte pour la survie d’un groupe directement inspiré de l’escadron Himeyuri composé de jeunes filles enrôlées comme infirmières à Okinawa pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces jeunes filles voient leur quotidien d’écolières, déjà chamboulé par la guerre, complètement anéanti lorsque leur travail en tant qu’infirmières commence. L’histoire est centrée sur le personnage de San, entre l’horreur de son quotidien et l’apaisement que lui procurent ses souvenirs des jours de paix relative. (Source : IMHO)
Éditeur VF : IMHO
Nombre de tomes : 1/1 (série terminée)
Sayonara miniskirt
Sayonara miniskirt nous propose une histoire traitant de la banalisation des violences faites aux femmes, tant de manière physique que verbale, à travers le personnage de Nina Kamiyama. En effet, depuis qu’elle a été agressée au couteau, elle s’est repliée sur elle-même. Pour ne pas s’attirer d’ennui, elle ôte tout signe de féminité apparente. Ses cheveux sont désormais courts, elle porte l’uniforme masculin du collège au sein duquel elle a été transférée, et la délicatesse est derrière elle à présent.
Dans les deux premiers tomes que constitue la série, Aoi Makino s’attarde à nous montrer la lente – et nécessaire – reconstruction de son héroïne à la suite d’un traumatisme. De très virulente et méfiante, nous la voyons progressivement reprendre le cours de sa vie, à espérer trouver la sérénité. Pourtant la menace court toujours. Le fait qu’on ignore qui est son agresseur nous tient en haleine autant qu’il nous effraie. Nina semble à peine passer à autre chose que l’ombre de cette personne plane à nouveau.
Pour résumer
Ancienne idol de j-pop, la jeune Nina Kamiyama vit la peur au ventre. Après avoir été agressée au couteau lors d’une séance de poignées de mains, elle a dû changer de nom, de ville et de collège. Afin de ne pas attirer les regards, elle choisit de porter l’uniforme masculin. Le coupable n’a en effet pas été arrêté… Qui est-il ? Pour quelle raison a-t-il agi ainsi ?
Éditeur VF : Soleil Manga
Nombre de tomes : 2/2 (série en cours)
Goodnight, I love you…
Lorsqu’il entame son séjour à Londres pour retrouver une ancienne amie de sa mère, Ozora est rempli de colère et de tristesse. Ses émotions bouillonnent en lui, ne sachant pas comment les gérer. Il éprouve beaucoup de difficultés à surmonter cette perte. Qui plus est, il doit sortir de sa zone de confort en allant à la rencontre de gens qu’ils ne connaît pas, à l’autre bout du monde. Pas facile pour un jeune homme de nature introvertie…
Au fur et à mesure de son voyage, l’ancien étudiant découvre sa mère sous un autre jour. Il prend alors conscience qu’avant d’être celle qui lui a donné naissance, elle était une femme, passionnée et pleine de surprises. C’est aussi l’occasion pour lui de renouer avec son frère à qui il en veut beaucoup.
Goodnight, I love you… de John Tarachine nous prend aux tripes, tout en nous faisant voyager à travers l’Europe.
Pour résumer
Pour répondre aux dernières volontés de sa mère décédée suite à un cancer, Ozora, étudiant japonais, s’envole pour l’Angleterre avec une lourde tâche : annoncer à ses anciens amis londoniens la mort de cette dernière. À l’occasion de ce voyage forcé en Europe, il découvrira tant de choses, à commencer par le secret de son frère, parti vivre en France il y a quelques années. Réalisant alors qu’il ignorait tout du passé de sa propre famille, Ozora débute une quête identitaire, de pays en pays, de rencontre en rencontre… (Source : Akata)
Éditeur VF : Akata
Nombre de tomes : 4/4 (série terminée)
Kamakura Diary
Le décès de leur père bouleverse la vie de 3 jeunes femmes ainsi que celle d’une adolescente, Suzu. Sachi, Yoshino et Chaki n’entretenaient plus vraiment de lien avec ce dernier. Mais elles s’émeuvent de la situation de leur jeune demi-sœur devenue orpheline. En effet, sa mère est décédée et la nouvelle femme de feu son paternel est tellement dévastée qu’elle se repose un peu trop sur Suzu. Sachi lui propose alors de venir habiter avec elles à Kamakura.
Kamakura Diary est une histoire remplie d’émotions, qui traite des liens familiaux à travers une sororie. Très mature pour son âge, la jeune Suzu apprend ce que c’est que de vivre avec des sœurs : les disputes et réconciliations, les moments de complicité, etc. Elle, qui a dû suivre son père dans ses déménagements, peut enfin se poser, se faire des amis et agir comme l’adolescente qu’elle est.
Pour résumer
Quand Yoshino, la deuxième fille d’une famille de trois sœurs, reçoit l’annonce de la mort de son père, elle est en train de se réveiller dans la chambre d’un garçon… Le décès de ce père, qu’elle n’a plus vu depuis longtemps, à la suite du divorce de ses parents, ne l’émeut pas beaucoup… Pourtant, cette nouvelle pourraient bien changer leur vie ! (Source : Kana)
Éditeur VF : Kana
Nombre de tomes : 9/9 (série terminée)
Moving Forward
Kûko est une jeune fille qui se force à paraître de bonne humeur, exposant toujours son sourire le plus radieux. C’est sa façon à elle de surmonter le traumatisme qui la blesse encore. Elle ressent un coup de mou ? Pas de problème, il lui suffit de resserrer sa queue de cheval et d’afficher un rictus pour retrouver un peu de gaité. Car sombrer dans la mélancolie ne ferait qu’inquiéter son père et son ami d’enfance, auxquels elle tient énormément. Et ça, elle ne veut pas.
Préférant cacher ses émotions à ses proches, elle fait tout pour éviter de se confronter à sa part d’ombre et les sentiments négatifs qu’elle peut parfois ressentir. Ce mécanisme qui l’habite depuis des années est tellement bien huilé que personne ne s’en aperçoit. Au final, la voilà prise à son propre piège, toujours obligée d’afficher bonne figure. Elle ne trouve ainsi de salut qu’en s’occupant l’esprit, parce que pousser sa créativité au maximum est ce qui l’aide à se vider la tête. Néanmoins, cette attitude ne manque pas d’interpeler un camarade fraîchement débarqué dans le quartier, qui, avec son franc-parler, la bouscule dans cette routine malsaine.
À travers cette histoire très touchante et finement menée, Nagamu Nanaji nous présente le long chemin que celui de la résilience et l’acceptation de soi.
Pour résumer
Derrière son apparent dynamisme et son sourire à toute épreuve, Kûko cache une profonde blessure. Alors, pour tenter d’aller de l’avant, elle se donne du courage en resserrant sa queue de cheval, à la manière d’un petit rituel. Elle alimente régulièrement son blog en photographies au point de vue audacieux. En effet, elle reproduit le monde vu à travers les yeux des animaux qui vivent dans son quartier. Mais l’arrivée d’un nouveau voisin la bouscule et lui fait prendre conscience qu’au fond, elle ne va pas si bien…
Éditeur VF : Akata
Nombre de tomes : 11/11 (série terminée)
My Happy Marriage
Servante dans sa propre famille qui la traite comme une moins que rien, Miyo mène une existence difficile. Elle est obligée de se faire discrète si elle veut éviter les terribles accès de colère de sa belle-mère ainsi que de sa demi-sœur, Kaya. Quant à son père, il a choisi la voie du silence et ne s’en mêle pas… Cet environnement toxique l’a fait se renfermer, si bien qu’elle ne parle quasiment pas. Son regard reste baissé, ne regardant jamais son interlocuteur·ice. Elle s’excuse littéralement sans cesse, se sentant désolée d’exister. C’est terrible !
On s’attache à cette héroïne qui, progressivement, cherche à sortir de sa léthargie. Bien sûr, ça ne se fera pas d’un seul coup. Bien sûr, elle continue à murmurer quand elle parle. Bien sûr, elle cherche à ne pas ajouter d’autres soucis à son fiancé. Néanmoins, petit à petit, elle essaie, osant des choses qu’elle n’aurait jamais penser pouvoir réaliser. Kiyoka lui montre ce que c’est qu’un foyer aimant et sain. Mais il n’est pas le seul…
Pour résumer
La jeune Miyo aurait tout pour être heureuse au sein d’une famille aisée à la réputation illustre de manieurs de pouvoirs parmi les plus puissants. Malheureusement ce n’est pas le cas. Née sans pouvoirs, elle est traitée comme une paria par ses proches. Sa belle-mère et sa demi-sœur lui font vivre un véritable enfer. Elle n’attend donc qu’une chose : pouvoir se marier auprès du seul être qui lui témoigne un peu de sympathie en ce bas monde. Seulement, sa famille a d’autres projets. Elle doit épouser un jeune commandant, Kiyoka, dont la réputation n’est pas des plus glorieuses. Réputé froid, il aurait fait fuir toutes ses promises…
Éditeur VF : Kurokawa
Nombre de tomes : 4/4 (série en cours)
Pour compléter cette belle et longue liste, nous pouvons ajouter & – And, série présentée dans les romances ainsi que Mars. Le Sablier, Piece et Cat Street ont également été conseillées dans la rubrique dramatique publiée en 2013.
Si tu as envie de voir un titre ajouté à cette sélection, envoie-nous un court avis sur la série via le formulaire de contact ou dans la section commentaires.
Un article qui tombe à point nommé pour moi qui recherche ce type de lectures en ce moment ! J’ai enchainé les romances lycéennes adorables et pleines de vie ces derniers temps, je ressens à nouveau l’envie de pleurer toutes les larmes de mon corps haha. Dans la liste, je n’ai jamais terminé Moving Forward alors que j’avais adoré les premiers tomes ! Ça me donne bien envie de continuer, pour le coup. J’ai lu Cocon récemment et ça m’a traumatisée (comme seules les oeuvres d’une telle qualité savent le faire bien) ! Quel récit intense, ça retourne l’estomac… J’ai bien envie de tester Kamakura Diary cette année, je pense que ce sera une parfaite lecture d’été !