Ces 5 autrices que j’aimerais revoir publiées

5 mangaka de shôjo dont je souhaite le retour

La Semaine du Shôjo 2022, c’est maintenant ! Démarrons cette nouvelle édition par celles sans qui nos shôjo, josei et BL favoris ne pourraient pas exister : les mangaka.

On vit une période presque grandiose ! Alors que de grandes autrices telles que Tomoko Yamashita (Entre les lignes) ou encore Keiko Takemiya (Destination Terra qui est un shônen ; l’artiste a énormément de shôjo en stock) arrivent sur les étagères de nos librairies préférées, d’autres mangaka tout aussi talentueuses font leur come-back amplement mérité. Après plus de dix ans, nous pouvons retrouver Yumi Tamura (Don’t call it mystery), Mari Okazaki (& – And) pour notre plus grand plaisir !

Franchement, si on m’avait dit ça il y a 5 ans, je ne l’aurais même pas cru. Sommes-nous dans une autre dimension ? Je l’ignore (et en même temps vu tout ce qu’il se passe…). Une chose est sûre : ma patience a été récompensée. C’est la raison pour laquelle, je me mets à vouloir penser que d’autres « miracles » pourraient arriver. Après tout, pourquoi pas ?

Dans cet élan un peu naïf, je souhaite te présenter 5 mangaka que j’aimerais bien revoir publiées en France. Bien sûr, cette liste reflète mes goûts car je me suis basée sur des autrices dont j’avais lu au moins une œuvre parue en VF tout en ayant des travaux récents ou en cours.

Yuki Kodama

J’aime beaucoup la sobriété de son trait mais aussi la façon qu’elle a de raconter ses histoires. Chiisako garden, un recueil d’histoires courtes, a réussi à m’émouvoir en quelques pages seulement ! De même, j’ai énormément vibré avec Kids on the slope. Comment d’ailleurs ne pas s’attacher à la joyeuse bande de personnages qui nourrissent le récit ?

La joyeuse bande d’amis dans Kids on the slope (version anime)

Alors, lorsque je suis tombée sur les visuels de sa dernière série, Ao no hana, et le charme a immédiatement opéré. L’héroïne est toujours bien habillée (oui oui ça compte !). En plus, l’atmosphère qui se dégage de ces illustrations donnent une impression de douceur et de tranquillité. Et ça parle de porcelaine !

Ao no hana – Utsuwa no mori

Illustration du manga Ao no hana – Utsuwa no mori

Tsukikage baby me tente pas mal également. L’œuvre s’intéresse à une danse traditionnelle, l’owara, et le personnage principal est une lycéenne qui s’en va vivre à la campagne. Il n’en faut pas plus pour me donner envie de découvrir la série !

Wataru Yoshizumi

À part quelques séries, j’ai quasiment tout lu de Wataru Yoshizumi parmi ses œuvres parues en France ! J’ai donc pu la découvrir dans ses mangas fleuves comme Marmalade boy mais aussi ses récits plus courts comme Cherish ou bien Ultra maniac. À chaque fois, l’autrice réussit à me captiver, soit parce que les personnages sont très attachants soit grâce à plusieurs moments émouvants.

Toutes ses histoires ne sont pas forcément transcendantes. Elles ont tout de même le mérite d’être bien narrées, quel que soit le nombre de tomes. Notamment, parce que j’ai beaucoup aimé Marmalade boy, j’ai bien envie de découvrir la suite avec Marmalade boy little.

Caramel cinnamon popcorn tome 1 - couverture japonaise

Couverture japonaise du premier tome de Caramel cinnamon popcorn

Autrement, son tout dernier josei, Caramel cinnamon popcorn m’attire irrémédiablement. Les couvertures de chaque tome sont de toute beauté, avec des personnages très attrayants. Le style de l’autrice s’est modernisé, pour autant il subsiste sa patte que j’apprécie énormément. Bon, et les romances au bureau (dans la fiction), j’adore !

Mika Yamamori

Je suis subjuguée par le dessin – très graphique – de l’autrice dans Daytime shooting star, tout comme les illustrations de ses œuvres que j’ai pu voir ça et là sur internet. Les yeux de ses personnages, surtout féminins, dégagent quelque chose qui me fascine. Son trait élégant se ressent jusque dans les détails des cheveux et leur style vestimentaire. Tsubaki-chô lonely planet m’avait notamment attirée pour ça. En même temps, comment résister au kimono du héros ?

Akatsuki de Tsubaki-chou lonely planet

Akatsuki de Tsubaki-chou lonely planet

Bon, je m’égare un peu… Pour revenir au sujet, In the clear moonlit dusk ou Uruwashi no yoi no tsuki m’intrigue fortement ! Il est disponible au format numérique chez les éditions Kodansha US. Je suis à deux doigts de craquer ! Yoi est une jeune fille charismatique, à tel point qu’on la prend pour un garçon. Ses cheveux courts, son attitude chevaleresse et sa voix plus grave donnent cette impression aux autres. Faux prince de son lycée, elle accepte malgré tout la situation… Jusqu’au jour où elle rencontre un autre garçon, un peu rustre, qui est également surnommé « Prince »…

Le récit me paraît très prometteur et idéal pour réfléchir. Je ne lui prétends aucune qualité transcendantale, me basant seulement sur l’extrait disponible chez l’éditeur américain. En tout cas, le peu que j’en ai lu suffit à titiller ma curiosité.

Illustration du shôjo In the clear moonlit dusk

Illustration du shôjo In the clear moonlit dusk

Tomoko Ninomiya

En France, Tomoko Ninomiya est principalement connue pour son formidable manga, Nodame cantabile, un concentré de fous rires, de personnages tordants et touchants, le tout accompagné de musique classique. Pas besoin de son pour apprécier comment la mélodie façonne et fascine nos protagonistes ! Elle vibre en nous page après page.

En apprenant qu’elle avait une série en cours, Nanatsuya shinobu no hôsekibako, je me suis mise à espérer son retour en France. Certes, ce manga est parti pour être long – 16 tomes actuellement. Par contre, l’univers des prêteurs sur gage me rend très curieuse à propos de l’histoire. C’est donc un excellent moyen de rencontrer des personnages passionnés, passionnants et qui vont nous en apprendre beaucoup sur un domaine en particulier ! En plus, je ne me lasse pas du trait de cette mangaka !

Nanatsuya Shinobu no Hôsekibako en couverture du magazine Kiss

Nanatsuya shinobu no hôsekibako en couverture du magazine Kiss
(on aperçoit d’ailleurs les héros de Nodame cantabile)

Ricaco Iketani

J’ai aimé Ricaco Iketani dans les deux seules séries que l’on a pu avoir en France : Lollipop et Six half. J’ai lu le premier il y a de nombreuses années, ce qui fait que j’ai du mal à me remémorer certaines choses. Je sais juste que ma lecture a été très agréable, riche en émotions, en rires et en divertissement.

six half illustration

Illustration du manga Six half : Shiori avec son frère et sa sœur

Six half, de son côté, me tient en haleine depuis des années (notamment parce que je n’ai pas fini la série et que je peine à trouver 2 tomes :'( ). Ce shôjo m’inspire tant il donne matière à réfléchir. Il pose la question des souvenirs que l’on se crée et de la façon dont ils nous influencent. L’autrice nous plonge dans la psyché de son héroïne, Shiori, qui tente de se faire à nouveau une place dans le monde après la perte de ses souvenirs. Raccrocher les wagons de sa vie n’est pas chose aisée, surtout lorsque la personnalité qu’on s’était imaginée est à mille lieux de la vérité.

Alors forcément avec mon expérience de lecture plus que positive, le tout dernier shôjo de cette autrice me tente obligatoirement. Il s’agit de Hakoiri no musume. Tamako souhaite partir étudier dans une université de Tokyo pour suivre son petit ami. Mais son grand-père refuse. Elle crée donc tout un stratagème en faisant semblant de se fiancer à un autre garçon (Noriyuki). En échange, son aïeul apporte un soutien financier à la boutique de la famille de son faux fiancé. Pendant ce temps, les deux jeunes gens viennent étudier à Tokyo. Ce pitch correspond tout à fait au genre d’histoires que j’affectionne. Deux personnages se lient par contrat, pour une raison ou une autre mais d’un commun accord, et ça donne des situations toujours très cocasses. Du moins au début…

Illustration du shôjo Hakoiri no musume

Illustration du shôjo Hakoiri no musume : la jeune Tamako


Et toi, quel(le)s sont ces artistes de shôjo, yaoi et josei aimerais-tu retrouver dans nos librairies ?

Nico

Véritable cœur d'artichaut, je suis friande de romances poignantes. Plus une série me fait pleurer, plus je l'aime !

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6 commentaire

  1. Je croise les doigts pour revoir un jour un titre de Ashihara Hinako en France, elle est boudée par les éditeurs depuis la fin de Piece en 2013 🤞

    1. Pareil ! ^^ Je ne l’ai pas mise dans la liste mais elle aurait vraiment pu y figurer, surtout qu’en ce moment je lis Le sablier. Et prochainement, je compte m’attaquer à Piece ♥

      1. Et je pourrais ajouter George Asakura 😀 Heureusement, Crunchyroll propose le simulcast de Dance Dance Danseur 🙃

  2. Ca m’irait bien aussi de les avoir et découvrir tous ceux que t’as cité ^^

    1. Merci beaucoup pour ton commentaire ! ^^

      Honnêtement, je l’espère beaucoup et je me dis que ce n’est pas impossible. Après ce qui est sorti en shôjo ces deux dernières années… why not x)

  3. […] sur leur blog, 1 article shojo par jour pendant 7 jours Lundi 25 avril : Ces 5 autrices que j’aimerais revoir publiées Mardi 26 avril : Ces quelques mangas shojo qui font réfléchir (et évoluer) Mercredi 27 avril : […]

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