2013, pour moi, c’est l’année du : « il faut que je finisse les City Hunter deluxe !! » Mais en vérifiant mes achats, j’ai réalisé qu’il y avait quand même une belle petite brochette de shôjo !

Les séries en cours

Je suis le genre à terminer toutes les séries que je commence. De toute façon, mes mangas sont invendables : dedans, j’écris la date et le lieu d’achat (ah, mon cher libraire !), la date de lecture, les impressions à chaud, ou commentaires du genre : « j’ai mangé du poulet et du riz » … bref @_@

Loveless fait partie de mes mangas « bof ». Je l’ai laissé en plan plusieurs années ; j’ai rattrapé mon retard en 2013. Le manga serait génial s’il gagnait en clarté. Les 7 Lunes, c’est l’embrouille de l’année ! Le charme des dessins ne parvient pas à masquer le scénario brouillon. Bon, je ne reviendrai pas sur les penchants de Sôbi… !

Silent love, mon 2e titre moyen. Le tome 1 est drôle. Le 2, ça passe encore. Le 3, on s’ennuie. Le 4… au secours ! J’aime bien ce que fait Hinako Takanaga (The tyrant who fall in love, c’est mythique !) mais là, ça ne prend pas. Même les dessins sont un peu moins beaux que d’habitude. Vivement que ça se termine. (Car je vais continuer à acheter, conformément à mon préambule ^^’)

Heureusement, j’ai eu des séries très plaisantes à suivre :

Otomen - le club des bishi
Otomen – le club des bishi !

Otomen : jolie comédie romantique, avec de beaux dessins et des personnages si attachants qu’ils me font oublier les petites longueurs du titre !

J’ai appris qu’il y avait une suite à Lovely teachers ! assez tard… Direction mon libraire, donc. Dangerous teacher ! est très sympa. Les dessins sont beaux… sauf quand Nase Yamato dessine Komori et Takigawa… c’est bizarre, non ? Mais au final, on passe un très bon moment… Est-il vraiment pertinent d’avoir écrit cette phrase ? On va dire qu’on se comprend… (rire interdit aux moins de 16 ans) !

Mes autres séries en cours, c’est « baston et compagnie » : City hunter (une vraie souffrance pour mon portefeuille ! Mais Ryô en vaut bien la peine… !), Dragon quest, JoJo steel ball run et Stardust crusaders, Bakuman, Silver spoon… Oui, je suis sur pas mal de séries @_@ !

Nostalgie fever !!

2013, c’est aussi l’année où je redécouvre les anime de mon enfance. J’ai commencé la redécouverte en 2012 en achetant les mangas et anime de Georgie et Aishite knight (Embrasse-moi Lucile). En 2013, je poursuis avec Gwendoline, Hi atari ryokô/Une vie nouvelle (Adachi est hybride, un peu shôjo, un peu shônen !), Glass no kamen, Jeu set et match, et Heidi.

J’ai hésité avant d’acheter l’anime de Aishite knight, car j’attendais une VOSTF en plus de la VF. J’ai écrit à l’éditeur, qui a tué mes espoirs ! Idem pour Gwendoline. Heureusement, nostalgie oblige, j’ai pu me contenter des VF. (Merci Maman qui m’enregistrait les épisodes sur cassette !). J’ai aussi pris tous les mangas Sailor moon, mais n’ai pas encore eu le temps de les lire  >_< !

Ayumi, Hayami, Maya et Mme Tsukikage dans Glass no kamen
Maya, ou la passion incarnée, accompagnée d’Ayumi, Hayami et Mme Tsukikage

L’anime que j’ai vraiment redécouvert, c’est Glass no kamen. La passion, la fougue, l’ardeur, la rudesse, tous les sentiments jaillissent, nous entraînent, nous malmènent. Est-ce la lenteur de la parution qui explique que le titre ne soit pas (encore ?) licencié en France ? Est-ce sa vieillesse ? De « vieux » mangas ont déjà été publiés : La colline aux coquelicots, Hikari no densetsu, Aishite knight… La lenteur, on la doit à la mangaka, Suzue Miuchi qui, tombant dans la secte qu’elle avait elle-même créée, a stoppé sa série pendant près de dix ans… (de 98 à 2008). Depuis, les tomes sortent de façon aléatoire. Le dernier en date est le n°49, sorti en septembre 2012.

En attendant, j’ai découvert la V2 (2005) de l’anime. Sentiment très mitigé devant ce chara design « moderne » plus que moyen. L’élégance du trait de Miuchi, si bien retranscrite dans la V1, a totalement disparu. Dommage… Le manga, lui, est magistral. Malheureusement, de lourds secrets restent sous silence, tandis que les vraies questions ne sont pas posées. Reste une œuvre qui mériterait de sortir en France. Ce sera peut-être le miracle de 2014…

Un autre anime qui mériterait une large diffusion, c’est Ai no kusabi. Véritable merveille pour les yeux, sa nouvelle version (2012) est une réussite. La V1 mettait déjà la barre très haut. Là, c’est l’apothéose ; le chara design soigné sert un scénario haletant. Il faut que cet anime se termine ! Il faut qu’il nous parvienne ! (Oh et puis je suis une grande fan de Iason @_@ nul doute que cela pèsera dans la décision des éditeurs !)

Les incontournables de 2013

On commence par Skip beat, le shôjo-shônen hors normes ! Voir une fille s’occuper d’autre chose que de sa vie amoureuse, c’est rafraichissant.

nous_sommes_onze
Nous sommes onze, chef d’œuvre SF de Moto HAGIO

Heartbroken chocolatier, le manga qui m’a rendue fan de chocolat ! Son auteur, Setona Mizushiro, fait partie des mangaka pour qui je me dis « no problem ». Elle a une façon très crue de mettre ses personnages à nu, presque provocatrice, parfois. A dévorer sans modération !

Comment ne pas citer Moto Hagio ? Pionnière du shôjo, révolutionnaire intemporelle… Lire Le cœur de Thomas et son Anthologie, c’est constater que oui, le shôjo, ce n’est pas forcément « amour, mièvrerie et compagnie ». Le shôjo, c’est la SF, la fantasy, le drame, la chronique sociale, le suspense, l’épouvante, le cynisme… pourquoi se limiter ? L’imaginaire n’a pas de frontières.

Le Pavillon des hommes, ce petit bijou historique, est aussi de ces œuvres qui tordent le cou aux idées reçues. Le dessin élégant sert une histoire réaliste, fouillée, où la fiction se mêle aux réels événements historiques.

Et pourquoi pas un essai sur le shôjo ? C’est ce que propose l’excellente revue 10 000 images, avec son 3e numéro, Le manga au féminin. L’essor du shôjo, les pionnières, le yuri, le josei, le yaoi, la sexualité… la revue aborde de nombreux aspects du shôjo. A noter que le yaoi fait aussi l’objet d’une revue (n°1, rééditée en 2012) tout aussi fouillée. (Si vous voyez une allusion bizarre, c’est vous que ça regarde…). J’aime beaucoup ce type de livres, proposant une autre lecture du manga.

Karyn Poupée, journaliste à l’AFP et écrivain, installée au Japon, revient également sur le phénomène shôjo, dans son livre Histoire du manga. Indispensable, ce livre présente le manga dans son contexte historique, politique, économique et social. Impossible, en effet, de comprendre « le manga » sans étudier le contexte de sa naissance, les évolutions du Japon, les changements sociétaux. La journaliste évoque également le shôjo dans son livre Les Japonais. Encore un incontournable, que je vous recommande chaudement ! (Elle a, par exemple, tenté de comprendre l’engouement pour le yaoi en approchant les lectrices…)

Et la dramasphère, alors ?

Juste pour illustrer le côté "summer" (et "nude")...
Pour bien visualiser le côté « summer » et « nude »…

Elle a connu de meilleures années ! Je n’ai pas eu le temps de regarder tout ce que je voulais. Que des J-drama au programme, et de belles surprises : Zenkai girl, où une working girl rencontre un mollusque, Papa wa idol desu, qui nous plonge dans l’enfer de la Johnny’s – Ryô Nishikido, qui joue son propre rôle, est hilarant ! Autre joyeuse comédie romantique : Rich man, poor woman, où un génie de l’informatique se révèle beaucoup moins ingénieux quand il s’agit des autres aspects de la vie !

J’ai commencé Summer nude, non pas à cause de la photo de gauche, simple illustration à but informatif (je suis sérieuse !), mais grâce à son ambiance « bande de potes ». Malheureusement, tout « summer nude » qu’il est, le drama décolle difficilement et a de gros problèmes de lenteur. Et quand il parvient à nous captiver, c’est pour mieux nous frustrer… Dommage !

J’ai tout de même beaucoup aimé cette fameuse ambiance « bande de potes ». Karina, Ryo Katsuji et surtout Erika Toda (qui est vraiment très drôle ^^) tirent le drama vers le haut.

Le flop de l’année, c’est Otomen.  J’avais peur de regarder le drama… la peur a viré à l’horreur. Je n’adhère, ni à l’humour bizarre, ni au scénario étrange(ment plat). Rien ne va. Dommage, car on aurait pu faire un super drama !

2013, c’est l’année où je découvre le manga autrement, notamment grâce aux livres « transversaux ». C’est aussi l’année où j’accumule le plus grand nombre de mangas non lus ! X-DAY, Princess jellyfish, (City hunter, Happy…) plus de 100 mangas en tout ! En 2014, je rattraperai mon retard >_< !

A lire également les bilans de :

Miknass

Chroniqueuse manga, anime, Japon, à la sauce okonomikki. Vive les senbei è_é !!

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2 commentaire

  1. C’est bizarre, moi, je n’ai pas du tout adhéré à Otomen! Peut-être est-ce parce ce que je n’ai lu que les 3 premiers tomes mais je ne trouve pas les personnages très attachants, en particulier Ryo, je trouve que son attitude est un peu énervante et qu’elle fait un peu cliché… Mais par contre, j’avais bien aimé quand celui qui écrit un manga s’inspirait de leur histoire d’amour.

    1. La li ho Lasdy ~~ !
      Que se passe t-il dans les 3 premiers tomes… (pas grand chose, je crois é_é)
      En fait, si j’ai été gentille avec Otomen, c’est parce que… j’aime bien Asuka *o* (quelle réponse minable !)
      Plus sérieusement, la fin positive m’a fait oublier les errances du manga. Je ne sais plus si je l’ai écrit, mais pendant une bonne année, j’ai cessé d’acheter Otomen car ça tournait trop en rond. Les situations convenues, les personnages caricaturaux… je trouvais, par exemple, que Ryo n’était pas assez présente, qu’on ne savait jamais vraiment ce qu’elle pensait. Je me suis souvenue de ma collection et je l’ai déterrée^^
      Par la suite, la mangaka arrive à créer un réel univers – toujours en demi-teinte, et c’est vraiment dommage ! Elle reste en surface, et, en même temps, sait faire preuve d’une grande délicatesse : surtout en peignant les tourments d’Asuka; plus tard, en nous faisant (enfin !) découvrir Ryo, oui oui !

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