Les 8 héroïnes de shôjo les plus cruches

Kotoko est une cruche multi-facette. Elle appartient à la célèbre classe F du lycée, celle des cancres. En plus d’être nulle à l’école c’est une gaffeuse de premier ordre. Elle a le don de se mettre dans des situations plus gênantes les unes que les autres. Néanmoins, ce qui la distingue des autres cruches de cette sélection c’est son coté sado-maso. Je me suis toujours demandée comment on pouvait tomber amoureuse d’un mec comme Irie. Il est hautain, méprisant, n’a pas une once de sympathie à son égard et pourtant, elle l’aime. Une fille normale aurait déjà fui depuis longtemps : il est tellement macho et antipathique !

Yuzuru est l’exemple parfait de la cruche soumise. Elle est très naïve et croit aveuglément les autres. Dès les premières pages, elle se laisse faire par Kai. Il abuse totalement de son pouvoir sur elle. Il la manipule et elle, complètement stupide, lui passe le moindre de ses caprices. Le pire, c’est que la demoiselle au lieu de s’en plaindre, en redemande. Si elle l’aime, elle peut bien faire ce qu’elle veut de son corps. Toutefois, elle doit être un peu maso. Lorsque Chihaya la menace moralement et physiquement, qu’est-ce qu’elle attend pour en parler à son cher Kai ? Non, elle préfère régler le problème seule comme une grande. Sauf qu’elle elle se trompe : elle ne fait qu’aggraver la situation. De toute façon, Kai sera au courant un jour ou l’autre. C’est totalement ridicule et stupide de sa part.

Hikari c’est l’exemple même de la fille qui ne comprend et ne se rend compte de rien, surtout pas des sentiments de Kei à son égard. Paradoxalement, sa très grande naïveté la rend aussi très attachante. Obnubilée par son statut de miss n°2 elle n’imagine même pas qu’elle pourrait être la n°1 dans le cœur de Kei. Nous avons parfois envie de la soutenir et de l’encourager mais aussi de la secouer pour qu’elle ouvre les yeux ! De plus, nous sommes quand même forcés d’admettre qu’elle est sacrément cruche. Comment est-ce possible de ne pas avoir, ne fusse qu’une toute petite attirance envers lui : il est tellement parfait !

Tohru est une personne gentille voire peut-être un peu trop ?! C’est limite la bonne poire. Elle est toujours de bonne écoute, conseille ou encourage les autres. Leurs demandes ou désirs passent avant les siens. C’est bien beau, mais il ne faudrait pas qu’elle oublie sa petite personne. Ce n’est quand même pas un ange ou mère Térésa ?! A cause de sa grande gentillesse et naïveté, elle ne voit pas le mal autour d’elle, même s’il était sous son nez. Pire encore, elle ne peut pas dire de méchanceté à quelqu’un même si ce dernier est horrible avec elle. Il n’y a pas de mal à réagir un minimum face à ce genre de personne. Je pense qu’ainsi son personnage aurait eu plus de piquant. Elle pardonne toujours tout, à tout le monde comme si de rien n’était. Elle doit se croire dans le monde des Bisounours, où tout est beau tout est merveilleux, sans nuage à l’horizon. Puis, elle sourit pour un rien. Bon je préfère ça à quelqu’un qui fait toujours la gueule mais les siens font clairement cruches et la rendent encore plus simplette.

Fûko est une lycéenne très joyeuse et pleine de vie. Cela se reflète aussi bien dans sa façon de s’habiller, de se coiffer ou de parler. Oui, mais voilà, ce côté très coloré et gaie lui donne un air plus gamine qui peut parfois taper sur le système. Elle manque cruellement de maturité dans certaines de ses réflexions. Néanmoins, le point le plus gênant avec Fûko c’est qu’elle change d’avis comme de chemise. Elle ne sait pas qui choisir entre Ichi et Daiya et elle jongle de l’un à l’autre pendant plusieurs volumes. Je comprends totalement que son choix final soit difficile mais elle pourrait choisir une bonne fois pour toute. C’est frustrant aussi bien pour ces deux garçons mais aussi pour nous, lecteurs. Sinon la solution pourrait être de faire « plouf plouf » pour trancher!

Rien qu’à son physique et à ses postures, Haruka a tout d’une cruche potentielle. Ses yeux sont vraiment très spéciaux, limite étranges. On a l’impression de voir une personne totalement vide et sans intérêt. C’est perturbant autant que sa coupe de cheveux orange mais toujours impeccable ! Je suis sûre qu’elle a du en faire des jalouses surtout lorsqu’on voit la ribambelle de beaux gosses autour d’elle. Elle a du choix ! D’ailleurs, je me demande bien ce qu’ils peuvent lui trouver à part son air mignon. Pour moi, elle manque cruellement de charisme ! Sur certains points, elle ressemble à Tohru, avec son sourire et son côté : « tout est beau, tout est merveilleux ». Elles ont du aller à la même école, celle d’un monde parfait !

Dès les premières pages, Midori semble hyper naïve. Elle se fait complètement avoir par Tsukasa et ne souhaite qu’une chose se venger de cette humiliation. Pour cela, elle va même jusqu’à intégrer une école réservée aux garçons. J’admire sa détermination de base mais elle doit avoir la mémoire un peu courte. A mon goût, elle retombe bien trop vite dans ses filets, c’est dommage ! Elle aime aussi jouer les princesses en danger. En effet, elle a le don de se mettre dans des situations vraiment gênantes. Heureusement pour elle, elle a toujours ses deux chevaliers servants pour la sauver. Elle en a de la chance ! Puis, qu’est ce qu’elle peut avoir l’air bête et gamine lorsqu’elle se promène en sous vêtement ou nue. L’auteur la rend vraiment stupide dans ces moments là.

Il est habituel dans les anime adapté d’otome game d’avoir une héroïne plutôt faible, qui se fait secourir par une belle brochette de bishies. Hakuouki n’échappe pas à la règle. Pourtant, Chizuru se distingue des autres héroïnes par sa transparence. Contrairement à ses semblables, elle n’est pas spécialement agaçante puisqu’elle ne se fait pas remarquer. La plupart du temps, elle entre dans une pièce où se tient une réunion des membres du shinsengumi pour servir le thé et reste assise ainsi à les écouter. Son rôle se limite donc essentiellement à prévenir les risques de déshydratation des beaux mâles qui l’entourent.