Retour sur la 15e édition de Japan Touch

Japan Touch Eurexpo

Pour fêter ses 15 ans d’existence, Japan Touch a voulu marquer le coup en s’installant à l’Eurexpo. À l’occasion de cette édition 2013, j’ai pu obtenir une accréditation presse afin de pouvoir couvrir les deux journées de l’événement. Tu peux en découvrir le compte-rendu à travers cet article.

Affiche de la 15e édition de Japan Touch à Lyon

Samedi : une journée dense mais intéressante

Pour ce premier jour de convention, après quelques déboires logistiques (ou quand se rendre de Grenoble à Lyon prend un temps presque fou et la neige n’est même pas responsable), je suis arrivée aux alentours de midi. Le hall de l’Eurexpo est ouvert depuis déjà une heure et demie pour les préventes : l’affluence est donc très importante, et cela ne fait que commencer !

J’ai essayé de me repérer dans le hall, pour voir un peu où se situent les différents stands et comment cela a été organisé. Cette année, le gros de l’exposition a été concentré au même niveau avec l’espace pop culture (éditeurs, librairies et autres goodies), le coin des expositions et ateliers au centre et la partie tradition et jeunes créateurs. Les associations d’arts martiaux, tout comme l’espace dédicaces ont été relégués sur les côtés.

stand arts et traditions

Du côté arts et traditions, un stand qui attire les curieux

Bien sûr, le point restauration, tout au fond, s’est octroyé une place royale que l’on a pu repérer soit à l’odeur des plats en pleine préparation, soit aux files d’attente gigantesques aux alentours de 13-14h. Cela étant, le hall d’expositions a disposé par la même occasion de snacks divers aux alentours. Ainsi, il y en a eu pour tous les goûts.

À l’étage, la salle de conférence ainsi que le karaoké et les projections y ont été installées. Même s’il s’agit de petites salles, je salue cette initiative de vouloir les isoler du reste de la convention.

Au gré de mon tour, j’ai pu converser avec Guillaume Kapp de Taïfu comics et Ototo ainsi que Karim Talbi de chez Isan Manga. Ces échanges ont été véritablement passionnants et j’ai été ravie de voir que ces deux éditeurs ont beaucoup de plaisir à aller à la rencontre de leur public.

J’ai pu également voir l’exposition dédiée à Yumiko Igarashi grâce à la galerie AOJI qui a affiché une belle partie de ses créations. Leur travail est tout à fait remarquable. Elle a su sublimer les œuvres de cette talentueuse artiste. J’avais pu la découvrir à l’occasion de Japan Expo 14e impact, cela a donc été un vrai bonheur de pouvoir retrouver une autre de leur présentation.

L’heure filant rapidement, j’ai à peine le temps de visiter l’espace presse que je me rends à la conférence consacrée à Isan Manga prévue pour 13h. La question posée à son co-fondateur a été de savoir s’il est possible d’innover dans le secteur du manga. Ayant duré un petit quart d’heure (pas plus, le timing étant compté), j’ai trouvé cela légèrement court. C’est vraiment dommage car le sujet est tout à fait pertinent, et M. Talbi avait très certainement énormément à dire dessus. Quoi qu’il en soit, j’ai prévu de te concocter un article à ce sujet.

exposition bonzai

Ce magnifique bonzaï est l’œuvre d’un élève

Une fois la conférence achevée, je me suis rendue du côté de la culture japonaise en admirant les travaux des élèves sur l’expo bonzaï. Beaucoup de visiteurs s’y sont rendus pour découvrir les différents projets.

Cependant, je n’ai pu guère flâner plus étant donné que la prochaine conférence que je me suis prévue a lieu à 15h. Et pour cause, celle-ci concerne Yumiko Igarashi qui fête ses 45 ans de carrière. En tant que shôjo-addict, il m’était impensable de ne pas y assister !

Elle a alors duré une demi-heure, pendant laquelle l’artiste a échangé de manière très solaire avec le responsable de la conférence ainsi que les quelques questions du public. Très intéressante, cette conférence m’a permis de découvrir une dessinatrice rayonnante et souriante qui n’a pas caché son bonheur d’être parmi nous. Tu en découvriras davantage dans l’article qui retranscrira son contenu.

Pour conclure sur cette première journée, je dois dire que j’en suis ressortie tout à fait ravie. Le timing des événements auxquels j’ai assistés a été respecté. Quelques annulations ont toutefois eu lieu, comme la surprise à Yumiko Igarashi. Mais, je n’ai pas senti de retard pour les activités qui m’ont concernée.

Globalement, l’ambiance s’est révélée très agréable, avec des visiteurs très variés. Japan Touch étant un événement traitant de la culture japonaise dans son ensemble, il apparaît normal de voir une cible plus différente de ce que j’ai pu voir à Japan Expo : beaucoup de familles, mais aussi des personnes plus âgées. Il s’agit d’un aspect fort intéressant car on peut discuter et partager notre passion avec d’autres types de publics, et leur faire découvrir quelques spécificités de l’univers manga.

Je n’ai pas eu l’occasion d’acheter quoi que ce soit le samedi, mais seulement pu admirer quelques stands dédiés à la k-pop et j-pop avec de très belles images de beaux gosses que ce soit en poster ou en pochette.

stand de k-pop

De magnifiques posters de boys bands

Dimanche : de belles rencontres et des souvenirs impérissables

Ayant eu envie de davantage tirer parti de la convention, je m’y suis rendue un peu avant l’ouverture de 10h. Beaucoup de personnes attendaient sûrement depuis un petit moment afin de rentrer le plus rapidement possible.

Et lorsque je suis passée au point presse à l’intérieur du hall, j’ai reçu une excellente nouvelle : un créneau d’interview était disponible aux alentours de 12h30 pour que je puisse rencontrer Yumiko Igarashi. C’est ainsi que j’ai pu peaufiner les questions que j’avais déjà préparées. Je dois bien avouer que le stress a commencé à s’emparer de moi plus l’heure approchait.

Comme j’ai disposé d’un peu de temps avant mon entrevue, j’en ai profité pour déambuler sur les différents stands et faire l’acquisition de L’épée de Paros. Ce titre me fait de l’œil depuis que j’ai vu son annonce en guise de gros caprice et ce sera l’occasion rêvée de me le faire dédicacer.

Salon des thés

Le salon des thés de Japan Touch

Puis, j’ai voulu m’arrêter au salon des thés, qui m’a tout de suite attirée dès la veille. La fragrance des thés a agréablement embaumé le côté droit du hall. En plus de proposer cette boisson chaude à différents parfums, il a été possible de prendre un gâteau avec. J’ai choisi un thé sencha sakura que j’ai accompagné d’un dorayaki (gâteau japonais) fourré à la crème de thé vert.

Après ce petit moment de détente, je me suis rendue à mon point de rendez-vous pour rencontrer la dessinatrice de Candy Candy. L’interview s’est très bien passée et la bonne humeur de l’auteur m’a tout de suite mise à l’aise dans cet exercice. Un véritable temps d’échange agréable s’est instauré. Tu pourras en découvrir la teneur prochainement.

Entre temps, le nombre de personnes présentes au salon a énormément augmenté, si bien que les déplacements se sont faits plus difficiles. Et pourtant, on ne peut pas dire que les allées aient été étroites ! Cela témoigne bien de la foule présente ce dimanche.

l'épée de Paros dédicace
Dédicace de Yumiko Igarashi sur L’épée de Paros

J’enchaîne après sur quelques achats moins utiles mais qui m’ont tout autant ravie avant de me diriger du côté du stand d’Isan Manga. En effet, l’éditeur avait prévu une séance de dédicaces en plus des créneaux prévus par Japan Touch.

J’ai ainsi saisi cette opportunité et ai pu recevoir un dessin très mignon accompagné de la signature de la mangaka. D’ailleurs, pour la petite anecdote, elle s’est même excusée de m’avoir fait attendre. C’est trop adorable !

Puis, j’ai pris congé de Japan Touch #15 et ses activités, pour mieux les retrouver l’an prochain. J’en suis ressortie avec des étoiles plein les yeux et des souvenirs encore présents dans ma mémoire au moment où j’écris ces lignes.

Galerie de photos

Pour compléter ce compte-rendu, voici une galerie de photos présentant quelques stands et objets marquants de cette convention.

Comparativement à l’année précédente, j’ai pris autant de plaisir à me rendre à la Japan Touch. J’ai pu noter un important effort dans le respect du timing et des rendez-vous ainsi que de la gestion des visiteurs. Le programme m’est apparu beaucoup plus intéressant et au final je n’en ressors pas du tout déçue.

Et toi, as-tu eu l’occasion de te rendre à Japan Touch cette année ? Si oui, qu’as-tu pensé du programme et du choix de l’Eurexpo comme espace d’accueil ?

Audrey

Véritable cœur d'artichaut, je suis friande de romances poignantes. Plus une série me fait pleurer, plus je l'aime !

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