Cette adaptation japonaise du josei Nodame cantabile est une vraie réussite. Elle est très distrayante et captivante grâce à son univers musical mais surtout grâce à ses deux protagonistes.
Chiaki est un élève surdoué de la prestigieuse école Momogaoka. Il est talentueux aussi bien avec un piano qu’un violon. Son seul rêve est de devenir chef d’orchestre, comme le célèbre Sevastiano Viera. Depuis qu’il l’a rencontré enfant, il lui voue une très grande admiration. Toutefois, à la suite de mauvaises expériences, Chiaki a peur de prendre l’avion mais également le bateau. Ce dernier se retrouve donc dans l’impossibilité de rejoindre son idole en Europe. Piégé au Japon, il commence à perdre espoir jusqu’au jour où il croise la route de sa voisine Noda Megumi (Nodame). Même si sa façon de jouer n’est pas toujours parfaite, il remarque qu’elle a du potentiel. À son contact, il se rend compte qu’il a peut être encore quelque chose à faire dans ce pays.
Nodame, la pièce maîtresse de ce drama
Le personnage de Nodame est vraiment unique ! Sans elle, l’histoire perdrait de son charme. D’ailleurs, nous ne pouvons que saluer la performance de l’actrice Ueno Juri. Puisque personnellement, en lisant les premières pages du josei, j’imaginais totalement Nodame comme ça, aussi bien dans sa façon de parler que sa gestuelle.
C’est une jeune fille qui n’a aucune honte. Elle est désordonnée, sale et paresseuse. Il n’y a qu’à regarder l’état de son appartement, c’est une vraie décharge ! Comment fait-elle pour vivre là dedans ? Même après avoir fini cette série, le mystère reste entier ! Et conseil : il ne faut surtout pas lui demander de cuisiner, si tu tiens à la vie.
Toutefois, elle rattrape tous ses défauts grâce à son talent. Elle a une façon bien particulière de jouer du piano et c’est réellement plaisant à voir. Chiaki se rend vite compte de son potentiel et essaye de la guider. Néanmoins, Nodame a un rêve bien à elle. Elle souhaite devenir gardienne d’enfants et non une célèbre pianiste. C’est tellement étonnant comme choix, que comme Chiaki nous nous posons tout un tas de questions. D’un autre côté, c’est du Nodame tout craché ! Elle est tellement innocente et imprévisible.
Chiaki, le chef d’orchestre de ce drama
Dès les premières minutes, l’acteur Tamaki Hiroshi nous fait une forte impression. Il nous met bien dans l’ambiance de son personnage. Nous sentons tout son désespoir et sa tristesse en voyant le jeune homme, seul, dans une pièce peu éclairée avec des partitions étalées sur le sol tout autour de lui. Son attitude contraste totalement avec ce petit garçon émerveillé devant son idole, Sevastiano Viera.
Son rêve est d’apprendre auprès de lui et ainsi devenir un excellent chef d’orchestre. Néanmoins, à cause de ses deux phobies (avion et bateau) Chiaki est condamné à rester au Japon. Il se remet donc beaucoup en question. Toutefois, sa rencontre avec Nodame le remotive petit à petit.
Chiaki est tout le contraire de cette dernière. Il est travailleur, responsable et surtout très perfectionniste. Du coup, il peut paraître très froid et hautain à certains moments.
La musique classique, le thème principal de ce drama
Pour la plupart d’entre nous, la musique classique représente quelque chose de long et d’ennuyeux. Néanmoins, dans cette série asiatique, ce genre musical est très bien amené. De ce fait, il n’y a pas besoin d’aimer le classique pour voir et apprécier ce drama.
Le réel avantage du drama par rapport au manga est de pouvoir écouter ces morceaux. Il est tout de même plus agréable d’entendre chaque son (ou morceau) pour mieux saisir la différence entre eux ou les remarques de Chiaki. Grâce à sa grande expérience, il est capable de voir les erreurs de certains. Pour nous, c’est tellement infime qu’il en devient impressionnant. Puis, il nous apporte beaucoup d’informations sur les morceaux joués ou leurs compositeurs (comme par exemple : Mozart, Beethoven, Debussy ou Schumann). C’est très instructif et plus facile pour nous de comprendre leur passion.
Certaines représentations sont très belles et nous donnent presque la larme à l’œil.
L’humour, le dernier ingrédient important de ce drama
Après la musique, l’élément indispensable de Nodame cantabile est l’humour. Chaque personnage nous prête à sourire à un moment ou à un autre.
Les minutes les plus amusantes de la série sont souvent entre nos deux protagonistes. Nodame ne cesse de coller Chiaki et de lui montrer tout son amour mais lui n’arrête pas de l’envoyer promener. Néanmoins, ce n’est pas pour autant que Nodame abandonne. Elle se relève et réessaye de nouveau. Nous ne pouvons que rire face à ses nombreuses tentatives. Puis, comme je l’ai dit précédemment elle n’a aucune honte.
Par exemple, elle n’hésite pas à se pavaner avec la ceinture de Chiaki devant toute l’école, en affirmant bien qu’il s’agit de la sienne, sans tenir compte de la réputation du jeune homme. Le pauvre, il a juste une envie : fuir !
Les têtes de Chiaki sont vraiment très drôles dans ces moments-là. En tout cas, nous ne pouvons que nous amuser de ce petit jeu du chat et de la souris entre eux.
Puis, il ne faut pas oublier l’exercice de pets auquel Nodame tient beaucoup. Il est vraiment tordant à voir, aussi bien pour les paroles que pour la chorégraphie.
Par contre, ces passages ont quelques inconvénients. Ils sont parfois trop exagérés au point que devant quelques scènes, nous pouvons avoir l’impression d’être devant un drama taïwanais (connus pour leur côté plus exagéré). Pour finir, ils ralentissent l’avancée de la relation amoureuse entre Chiaki et Nodame.
Rejoins-tu mon avis sur ce drama japonais ? Si tu n’étais pas fan de musique classique, est-ce que cette série t’a donné envie d’en savoir plus ? N’hésite pas à répondre à ces questions ou à laisser tes impressions dans la partie commentaire !