Waiting for spring, Shinobi Quartet et La Courtisane d’Edo sont les 3 shôjo qui inaugurent les 3 nouveaux labels de Pika :
- Cherry Blush : votre dose de romance quotidienne : attention, premier amour en vue !
- Purple Shine : quand magie et fantastique sont sur le devant de la scène !
- Red Light : à la recherche de contenus plus épicés ? Vous êtes au bon endroit !
Waiting for spring appartient à la sous-collection Cherry Blush. Nous sommes donc en présence d’une comédie romantique lycéenne.
Mitsuki Haruno a profité de son entrée au lycée pour intégrer un établissement où elle ne connaît personne. Mal à l’aise avec les autres, elle s’est donné comme objectif de se faire des amis. Pourtant, ses efforts ne portent pas leur fruit. Alors qu’elle commence à se décourager, le destin va lui donner un petit coup de pouce. Il va placer sur son chemin les 4 beaux gosses du club de basket qui vont du jour au lendemain décider de devenir ses amis !
A la lecture du résumé, on se dit « ouais, bof ! Encore une fille timide qui va se retrouver avec un harem à ses pieds. Ça va être gnangnan. » Il y a un peu de vrai mais beaucoup de faux.
Effectivement, Haruno a une personnalité vue et revue. Néanmoins, ce n’est pas une de ses héroïnes qui pleure sur son sort ni qui l’accepte sans essayer de trouver une solution. Sa timidité la rend malheureuse et elle essaie comme elle peut de lutter contre elle. Comme elle est combative à sa façon, on s’identifie à elle et on s’y attache rapidement.
Il y a certes 4 beaux gosses dans son cercle amical mais il ne s’agit pas d’un harem puisque dans le premier volume, il semble n’y avoir qu’un prétendant potentiel. Par ailleurs, un autre des membres du club de basket se pose d’avantage comme un « grand frère » qui va la conseiller, tout en ayant l’air de s’amuser de la situation.
J’aime beaucoup le personnage de Yamada, la camarade de classe d’Haruno dont elle finit par se rapprocher. Haruno vit dans son monde et ne se rend même pas compte des « goûts » de sa nouvelle amie. L’auteure en joue et donne ainsi à son récit une petite pointe d’humour qui donne de la fraicheur au manga et du dynamisme à l’histoire principale.
Une autre figure féminine, du nom d’Aya, apparaît en filigrane tout au long du tome. La mangaka entretient le suspense. Pendant toute la lecture de ce premier volume, j’ai été intriguée à son sujet. J’étais piquée de curiosité. A quoi ressemble-t-elle ? Est-elle réellement comme Haruno s’en souvient ?