Revue de presse : semaine du 10 au 16 mai 2021

Revue de presse - Club Shôjo

Entre la Semaine du Shôjo 2021 et le contre-coup de cet événement, je n’ai pas réussi à redevenir régulière dans ce rendez-vous. Mais cette fois-ci, je le promets, c’est la bonne !

Voyons à présent les temps forts de la semaine passée, à savoir celle du 10 au 16 mai 2021.

J’aime beaucoup ce rendez-vous qui permet de mettre en lumière l’ensemble de la nébuleuse shôjo, à travers des chroniques, des articles mais aussi des discussions – qui donnent matière à réfléchir. Et pour que celui-ci reste pertinent, la formule évolue. Je serai notamment beaucoup plus synthétique dans mes textes accompagnant les articles que je partage, tout en les mettant bien mieux en avant. De plus, si un sujet m’interpelle, il se peut que je publie un billet – quelques jours après – afin de pousser plus loin la réflexion.

En espérant que cette nouvelle mouture plaira, je te souhaite une très belle lecture !

L’info de la semaine

Le 13 mai dernier, Kodansha dévoilait les vainqueurs des 45e Kodansha Manga Awards, récompensant un manga dans chacune des trois catégories suivantes : shônen, shôjo et générale. À tes côtés de Megumi Morino, publié en version française chez Akata, remporte le prix du meilleur manga dans la catégorie shôjo.

Les autres titres en compétition étaient Black prince & white prince (disponible chez Soleil), Honey lemon soda (inédit) et A sign of affection (prochainement chez Akata).

À titre personnel, j’apprécie beaucoup À tes côtés. Je suis donc ravie que cette série, très sympathique, ait été récompensée.

Source : Adala News

L’interview de la semaine

Miyako Slocombe est la traductrice de la pétillante série d’Akiko Higashimura, Tokyo tarareba girls, disponible chez Le Lézard Noir. Elle a d’ailleurs reçu le Grand Prix de la quatrième édition du Prix Konishi pour la traduction de manga. À cette occasion, elle a donné une interview pour le site web de la fondation Konishi : Interview exclusive de Miyako Slocombe à propos de « Tokyo Tarareba Girls », Grand Prix de la quatrième édition du Prix Konishi pour la traduction de manga.

Cette entrevue est l’occasion d’en apprendre plus sur les dessous de l’adaptation française de ce titre comique, rempli de références qui semblent difficiles à retranscrire en français. C’est aussi une belle manière de découvrir les coulisses du métier de traducteur(rice).

Du côté de la presse

Daru-chan : port du masque (social) obligatoire dans les entreprises japonaises

Arthur Bayon publie dans les pages Culture du Figaro une revue sur Daruchan, série créée par Lemon Haruna, à partir d’une interview qu’il a réalisée avec l’autrice. Celle-ci est d’ailleurs disponible dans son intégralité sur ce lien : Interview Lemon Haruna.

L’article s’intéresse plus spécifiquement à un phénomène mis en avant dans l’histoire, par le biais de sa protagoniste atypique : le masque social (tatemae), c’est-à-dire l’image que l’on souhaite renvoyer en public. Grâce aux extraits de l’entrevue avec la mangaka, on en sait davantage sur les dessous de l’œuvre et notamment les messages que Lemon Haruna a souhaité véhiculer.

Lire cet article m’aura vraiment permis de voir l’œuvre sous un autre angle, même si je m’étais fait la même réflexion – de façon plus maladroite – lors de mon avis d’avril dernier.

« Eden », « Banana Fish », « Spirale »… la revanche des classiques du manga en librairies

Sortons cette fois-ci de l’univers shôjo stricto sensu pour nous rendre dans le monde de l’édition, grâce à un article captivant de Jérôme Lachasse pour le site de BFM.TV.

Le journaliste évoque l’édition/réédition de titres plus anciens – dans des versions plus « luxueuses » – depuis quelques années. Et le succès est au rendez-vous, ce qui ne semblait pas le cas quelques années auparavant. Plusieurs pistes d’explication sont amenées : un lectorat plus nombreux qu’il y a quelques années, un pouvoir d’achat plus important pour les lecteurs plus anciens ayant commencer les mangas dans leur jeunesse, des lecteurs qui recherchent une meilleure qualité, etc.

Les chroniques de la semaine

Je te dévoile ma sélection de chroniques – écrites et vidéos – parues entre le 10 et le 16 mai dernier, classées par date de parution.

Dear Gene | Les Blablas de Tachan

tampopo24 nous parle de sa lecture de Dear Gene, série qui se déroule dans le même univers – quelques années plus tôt – que My Rumspringa. Elle a été happée par l’histoire, son univers ainsi que le trait de la mangaka, Kaya Azuma. Toutefois, elle a noté l’aspect étouffant du huis-clos que l’autrice a construit autour de son personnage principal : Gene.

My Rumspringa me tentait beaucoup, et je dois avouer que cette série dérivée me donne bien envie de savoir de quoi il en retourne. La tentation est forte !

Magic knight rayearth tome 3 | Songe d’une nuit d’été

Julie revient sur le troisième volume de Magic knight rayearth. Cette lecture l’a totalement enchantée, et cela se ressent dans cette chronique. Les révélations sont nombreuses, mais certains événements s’enchaînent un peu vite. Heureusement, les héroïnes restent très attachantes.

Cette réédition est de toute beauté, et il me tarde de commencer la série. J’attendais, en effet, d’accumuler les tomes pour découvrir l’histoire quasi d’une traite. Maintenant, je suis encore plus impatiente !

Don’t call it mystery tome 1

Le 14 mai dernier a marqué la sortie tant attendue de Don’t call it mystery de Yumi Tamura. Plusieurs blogueurs nous ont proposé leurs avis, que je regroupe dans cette partie. Si tous se rejoignent sur la qualité de ce titre, chacun et chacune mettent en avant différents aspects, que je trouve complémentaires.

De mon côté, j’ai lu et vu ces chroniques. Malheureusement, je ronge mon frein puisque j’attends un peu avant de commencer pour mieux savourer l’histoire.

Avis de J.Swordy | Swordy.fr

J.Swordy réagit à chaud après sa lecture du premier tome de Don’t call it mystery. Charmé par l’édition de belle facture proposée par Noeve Graphx (couverture avec effet de texture et relief sur le titre), il a également été séduit par le récit et son anti-héros, Totono. Le côté bavard des planches ne l’a pas dérangé. Il s’agit donc pour lui d’une très bonne surprise.

Avis de L’Apprenti Otaku | Le blog de l’Apprenti Otaku

L’Apprenti Otaku souligne également le très beau travail de l’éditeur sur la couverture de ce premier volume, pour un prix qui reste dans la moyenne de ce qui se fait. Il a été enchanté par la narration parfaitement maîtrisée, utilisant les codes du théâtre (unité de lieu, de temps et d’intrigue). Pour lui, Totono est assurément l’atout du récit.

Avis de Ly | Les voyages de Ly

Ly, qui a lu ce premier volume en version numérique, nous montre à quel point ce volume offre matière à réflexion. Le personnage principal (Totono) est à la fois surprenant et insolite. Il nous trouble même.

Avis de CatnGeek | Le Cri du Mochi

CatnGeek nous parle du trait un peu différent de Yumi Tamura dans cette série récente. À la différence de Basara, celui-ci est un peu moins marqué mais conserve tout de même la patte de l’autrice. La force de Don’t call it mystery, c’est de réussir à aborder différentes thématiques, très poussées. Le tout se fait dans la bienveillance puisqu’il n’y a pas de jugement porté.

Daruchan | Don’tForget3Oct

Chloé propose dans la vidéo suivante de parler de deux one-shots écrits par des femmes, Sunny Sunny Ann! et Daruchan. Je m’intéresserai ici plus précisément au deuxième titre.

Elle évoque les différents thèmes que la série de Lemon Haruna raconte, comme la sororité ou encore la romance. Très conquise par Daruchan, il s’agit pour elle de l’une de ses lectures préférées de l’année.


Il est temps pour moi de conclure cette revue de presse. Merci de m’avoir lue et je te souhaite une très agréable semaine !

Audrey

Véritable cœur d'artichaut, je suis friande de romances poignantes. Plus une série me fait pleurer, plus je l'aime !

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