Retour dans le passé. Nous sommes le jeudi 5 juillet. Japan Expo ouvre ses portes et tu pénètres avec la team du club dans le festival. Tu es prêt, c’est parti !
Mais… c’est quoi cette queue monstrueuse ? Nous sommes jeudi. D’habitude nous n’attendons pas du tout pour entrer dans le festival. Que font ici tous ces gens ? Est-ce parce que les étudiants ont terminé leurs cours ? Est-ce le prix plus bas qui a attiré les foules ? Une chose est sûre, l’affluence est exceptionnelle pour le premier jour du festival. Heureusement, le vendredi est plus calme. Ouf !
Pour débuter notre petite visite, dirigeons-nous vers la scène culturelle dont le programme recèle des trésors. C’est l’endroit idéal pour développer nos connaissances sur le Japon.
A la découverte du Japon
Danse et musique traditionnelles
Commençons notre découverte du Japon en musique. Entre les notes douces et cristallines du koto, la flûte stridente et le rythme du Kotsuzumi, nos oreilles découvrent des sons inédits. Tu te demandes peut-être ce que sont le koto et le Kotsuzumi ? Ce sont deux instruments traditionnels japonais. Le premier est un instrument à cordes pincées. Il mesure 1,80 mètre de long et comporte 13 cordes. Le musicien est assis à l’extrémité du koto et fait vibrer les cordes. Le Kotsuzumi, quant à lui, est un instrument à percussion. C’est un petit tambour en forme de sablier dont les membranes sont tendues à l’aide de cordes. Ces dernières permettent de tendre les peaux et d’en changer les sons. Le Kotsuzumi se tient d’une main sur l’épaule alors que l’on frappe la peau avec la paume de l’autre main.
Ces prestations musicales accompagnent une démonstration de danse traditionnelle appelée bugaku. Elle est composée de mouvements gracieux simulant les arts martiaux. Rythmée par le Kotsuzumi, la voix du musicien et la flûte stridente, la danse s’adapte parfaitement à la musique. Tantôt rapide et saccadée, dans les simulations de combat, tantôt douce et fluide dans les moments plus lents du morceau musical. Ce spectacle est un vrai régal pour les yeux, moins pour les oreilles du fait du son vraiment très aigu et fort de la flûte mais dépaysant quoiqu’il en soit.
Tout un art, la calligraphie !
Continuons maintenant avec un autre art japonais. Sur la scène culturelle, des calligraphes ont pu montrer tout leur talent à travers diverses représentations. Pour information, la calligraphie est l’art d’écrire de beaux caractères.
Chaque invité a son propre style et cela se ressent en observant leurs gestes. Leurs représentations sont vraiment passionnantes. C’est très impressionnant de voir leur travail en direct, sur des fresques géantes. Certains spectateurs ont même la chance de repartir avec un cadeau souvenir ! Chaque calligraphe offre en effet quelques éventails personnalisés avec le mot que la personne souhaite voir inscrit dessus, comme par exemple : kokoro (cœur), yuu (courage) ou sakura (cerisier).
Kyara-ben : comment faire des bentô originaux
Après la représentation de danses traditionnelles japonaises, la scène culturelle offre une démonstration pour le moins drôle et mignonne. En effet, qui n’a pas rêvé de faire de jolis bentô, comme dans les shôjo manga ? Le chef Kazuhiko Chikaishi s’est proposé de montrer ses recettes spéciales. Réalisons, avec lui, un Pikachu.
Le terme de kyaraben provient de deux mots : kyarakuta (transposition de character, soit personnage en français) et bentô. Cela consiste donc à créer des personnages avec des aliments en guise de panier repas. Par exemple, des petites saucisses de Strasbourg qui deviennent des pieuvres ou des quartiers de pomme se transformant en lapin.
Une vidéo est projetée sur grand écran dans laquelle le chef Chikaishi nous montre les étapes à suivre pour déguster un bon Pikachu tout mignon pour son déjeuner. Le tout est en japonais sous-titré anglais, assorti de commentaires pour le moins pittoresques. La voix-off semble enthousiaste à chaque étape importante de la recette. C’en est vraiment drôle ! En plus à chaque intervention de sa part, un petit visage mignon apparait. A la fin nous avons eu droit à une phrase qui ressemble à : « Et voilà, ton Pikachu est maintenant terminé ! » Comment ne pas esquisser un petit sourire après une telle phrase ?
Par contre, il est un peu difficile de retenir les étapes sans prendre de notes ! Et encore, il faudrait se repasser la vidéo pour être plus efficace. Pourtant, étant donné la présence de la voix off, ce programme semble être adressé à des enfants.
Nous venons de passer un moment délicieux permettant de se reposer d’une journée bien chargée et découvrir comment réaliser un bentô tout mignon. Toutefois, pour la ligne on repassera !
Nous sommes sûres qu’après avoir vu cette démonstration de cuisine et ce Pikachu pour le moins appétissant, tu meurs de faim !
Manger japonais à Japan Expo : Atsu Atsu
C’est bien connu, se restaurer à Japan Expo est souvent cher, les exposants profitant de leur quasi monopole pour nous faire payer le prix fort. Toutefois, cet événement n’a lieu qu’une fois par an, alors autant en profiter !
Bien entendu, avant de pouvoir goûter aux bons petits plats japonais, il faut s’armer d’une extrême patience : environ 3/4 d’heure avant d’être servis. En même temps, on n’a pas idée de manger à 15h30 un plat japonais à Japan Expo et de surcroît un samedi !
Le stand propose un menu assez complet composé de nouilles yakisoba et d’assortiments divers. Cela a assurément beaucoup de succès, car représentant le meilleur moyen de remplir son estomac pour une longue période. Forcément, le succès est au rendez-vous, générant une attente plus importante du fait de la préparation en direct des plats. Par contre, dans le cas où ne prend que des brochettes ou des raviolis, l’attente n’est pas très longue : ils sont servis directement. Il reste juste à se choisir une boisson, un dessert éventuellement, puis de payer.
Le test s’est porté sur une barquette de raviolis gyôza et un verre de calpis – une boisson très appréciée des Japonais. C’est un vrai régal ! L’envie d’en commander plus se présente à notre esprit, mais le porte-monnaie risquerait véritablement de souffrir… Quant à la boisson, le mélange est plutôt agréable et rafraîchissant quoiqu’un peu chimique tout de même. Mais pour pouvoir assister à la finale européenne de Street Fighter III, il a fallu se presser et donc boire en quatrième vitesse le contenu du gobelet !
Grâce à cette petite parenthèse gustative, il est possible de découvrir de sympathiques plats japonais tout en reposant ses jambes – quel beau compromis ! Attention quand même au budget !
Après ces instants culturels et gastronomiques, il est peut-être temps de passer au shopping ! Allons voir ce qu’il y a d’intéressant, cette année, du coté des stands éditeurs et goodies ?
Du coté des éditeurs et des stands de goodies
Nous ne nous appesantirons pas sur la liste des différents cadeaux offerts sur les stands, pour cela, nous te renvoyons à notre article sur le sujet paru avant l’évènement.
Les cadeaux non variés et peu intéressants de Square Enix
Square Enix, spécialisé dans les jeux vidéos, offre aux fans de mangas un cadeau surprise à leur stand pour tout détenteur d’un ticket cadeau. Celui-ci peut s’obtenir à un stand éditeur selon les modalités d’obtention propres à chaque édition. Par exemple, chez Kurokawa, il faut acheter au moins un manga d’une des séries suivantes : Fullmetal Alchemist, Soul Eater, Hero Tales, The Civilization Blaster ou Secret Service – Maison de Ayakashi – .
Cette année, Square Enix propose deux porte-clé et deux armband, un de chaque sur Soul Eater et un autre sur Fullmetal Alchemist.
Le choix des cadeaux ne se fait que sur deux séries shônen, ce qui ne permet pas de satisfaire un large public. Certains, ayant acheté des shôjo ou des seinen, auraient sûrement aimé avoir une meilleure diversité au niveau du genre. Il aurait donc semblé plus judicieux de proposer des goodies d’un shônen ou seinen et d’un shôjo, pour pouvoir contenter le plus de monde possible.
De plus, les porte-clés proposés sont en deux morceaux, la chainette étant non attachée au porte-clé. Il faut donc l’assembler, ce qui peut énerver certains. Les armband sont d’une trop grande simplicité avec seulement un minuscule symbole d’une des deux séries.
Ainsi, si l’idée de Square Enix pour attirer les fans de mangas sur leur stand peut sembler bonne, on regrette que les cadeaux ne soient pas plus attractifs.
Il faut donc espérer pour l’an prochain que les goodies offerts soient plus originaux et sur des mangas de genres différents.
Tonkam et son mauvais sens de l’organisation
Tonkam s’est illustré cette année par sa grande variété de cadeaux proposés : 10 genres de goodies en tout sur des séries différentes tels que des mouchoirs, des kakémonos et bien d’autres encore.
Cependant, Tonkam commence aussi à se faire connaître pour sa mauvaise organisation. Les vendeurs ont du mal à gérer la caisse et la distribution des cadeaux, mais cela n’est guère étonnant avec la quantité d’offres proposées cette année. Et ce n’est pas tout ! Les différents vendeurs sont débordés par leur clientèle et il semble qu’ils soient en sous-nombre face aux nombreuses demandes des acheteurs.
Nous avons fait au moins un quart d’heure de queue pour payer nos mangas, alors que celle-ci était quasi-vide ! Pour, en plus, nous retrouver avec des cadeaux manquants !
Ce manque d’organisation ne laisse pas moins qu’un sentiment d’amertume. En se laissant déborder par leurs clients, Tonkam ne peut satisfaire toutes les demandes.
Ainsi, malgré leur bonne initiative en proposant une grande variété de cadeaux, les vendeurs auraient dû mieux se préparer.
Il faut espérer que l’an prochain, Tonkam s’organise mieux, en baissant par exemple le nombre de cadeaux ou en augmentant le nombre de vendeurs présents sur le stand.
Le manque d’écoute de Kazé envers sa clientèle
Kazé est une édition connue pour son marché enveloppant le monde de l’animation mais aussi du manga. Leur stand est l’un des plus grands chez les éditeurs. Il est nécessaire de le contourner pour aller du côté manga quand on est du côté animation et vice-versa. Il faut donc faire attention à ne pas se tromper.
Aussi, chez Kazé, ils savent faire de la publicité pour leurs mangas phares ou leurs nouveautés, en proposant des cadeaux exclusifs sur une série en particulier (ex : L’Arcane de l’Aube, pour cette année). De plus, cette année, les vendeurs proposent quelques petites animations sur certaines de leurs séries comme un panier de basket pour tirer à la façon des personnages du shônen Kuroko’s Basket, mais aussi un bus pour y grimper dedans, entre autre. Cela ne fait qu’accroître l’attention portée à l’éditeur.
Cependant, Kazé possède une lacune : il n’écoute pas toujours correctement les demandes des clients, surtout en matière de cadeaux. Pire, nous avons demandé un manga à un vendeur et nous avons fini par ne pas l’avoir !
Avec leurs offres exclusives, on s’attend à profiter de toutes les offres disponibles. Mais ce manque d’écoute des vendeurs fait que l’on peut découvrir dans son sac un cadeau réservé pour l’achat d’un autre manga. Se retrouver par exemple avec un éventail Boy’s Love alors que l’on n’a jamais acheté dans cette collection peut laisser un goût amer à la personne concernée.
L’organisation est sans doute à remettre en cause, ce qui permettrait aux vendeurs d’avoir plus le temps de se préoccuper de leurs clients.
On regrette aussi la convivialité d’Asuka avant sa fusion avec le géant Kazé. Les échanges entre vendeurs et acheteurs étaient plus fréquents, ce qui était le point fort de l’éditeur. Kazé devrait penser à faire de même.
Panini Comics, la palme d’or du pire stand d’éditeur
Comme chaque année, le stand de Panini Comics met en avant aussi bien son grand catalogue comics/bandes-dessinées que celui des mangas, ce qui donne au final un grand chaos. Quelques cadeaux pour enfants, comme des yoyos Transformers (ne nous demande pas s’il peut réellement se transformer, on ne sait pas !!) et des cahiers de collages Beyblade, sont mis gratuitement à disposition des passants. Le seul goodies shôjo disponible sur le stand est l’éternel sac Vampire Knight offert pour l’achat d’un shôjo. Les fans de shônen ou de seinen sont encore une fois oubliés par l’éditeur.
Panini Comics fait preuve d’une irresponsabilité surprenante et démontre qu’il est là pour vendre en proposant sur son stand seuls les titres les plus demandés. Princesse Kaguya, une série moins vendeuse, n’est même pas disponible sur le stand alors que le nouveau tome est sorti dans la semaine. Le comble du comble.
Les débuts de la K-pop à Japan Expo
La K-pop, cet univers musical coréen commence à s’étendre petit à petit dans notre pays. Cette année à la Japan Expo, une légère différence se fait sentir par rapport à l’année précédente. En effet, il y a de plus en plus de monde autour des stands de K-pop notamment sur le stand Taiyou.
D’ailleurs chez eux, l’accueil des vendeurs était admirable (ça change de ce que l’on a pu voir avant ^^). Ils sont à notre écoute et toujours prêts à nous renseigner, c’est un véritable plaisir d’acheter ! Puis, la bonne organisation de leur stand est à souligner. Tout a été fait pour attirer le client et tout ça dans une bonne ambiance. Il y a même une télévision qui diffuse non stop des clips de différents groupes japonais ou coréens. Du coup, ce coin rend le stand plus animé, dynamique et permet aux fans de se réunir. C’est très agréable de passer quelques moments devant cet écran et de pouvoir discuter avec d’autres fans.
Ici, il n’est pas question de savoir qui est fan de qui mais plutôt de partager une même passion qui nous enflamme. Par contre, cette vague coréenne a fait un peu d’ombre à la musique japonaise (J-pop), ce qui est bien dommage !
Les fanzines cachés au fond du Comic Con
Cette année, pour la première fois toute la partie des fanzines est reléguée au milieu du Comic Con. Il y a donc beaucoup moins de monde, mais cela n’empêche pas le fait que c’est la partie la plus accueillante de la convention. Contrairement aux stands des goodies et des éditeurs, les artistes sont très sympathiques et prêts à discuter pendant des heures même si tu ne leur achètes rien. Nous pouvons y acheter les badges, cartes postales, marque-pages, posters, recueils d’illustrations, etc. que chaque artiste du stand a dessiné lui-même. Certains sont même venus de loin : Japon, Pologne, États-Unis, Espagne… Par conséquent, les styles sont très variés et tu peux facilement y trouver ton bonheur.
Il y a trop de monde du coté des éditeurs, tu ne trouves pas ? Allons nous divertir du coté des jeux.
A nous de jouer !
Finale européenne de Street Fighter III : trois places pour aller au Japon
Depuis quelques années, la Japan Expo accueille la finale européenne du Tournoi Tougeki. Cet événement mondial se tient au Japon et représente l’occasion pour tous les grands gamers de s’affronter sur jeux de combats sur bornes d’arcades. Deux rendez-vous sont prévus : le premier, le samedi pour Street Fighter III : 3rd Strike et le second, le dimanche pour Street Fighter IV : Arcade Edition.
Au départ, la finale devait avoir lieu à 16h30 et pour être sûr de pouvoir s’asseoir, il est préférable de s’y rendre en avance. Pour faire patienter le public, une vidéo est diffusée en boucle. Si deux trois fois peuvent passer, au bout de dix minutes, cela en devient vraiment lassant… Aucune annonce n’est faite pour s’excuser d’un éventuel retard. Tout le monde est dans le flou à se demander quand cela va enfin commencer. Au bout d’une demi-heure / trois-quarts d’heure, un des membres du staff nous annonce que la finale va débuter (beaucoup de gens sont partis entre temps, lassés d’attendre sans explication) et nous prie de l’excuser pour le contretemps. En fait, l’installation des bornes d’arcade est compliquée d’autant qu’une retransmission sur écran géant est au programme…
Ensuite, le présentateur explique le fonctionnement de cette finale et son enjeu : le gagnant choisit deux personnes pour l’accompagner au Japon et participer à la version mondiale du tournoi. D’ailleurs, la finale européenne n’est composée que de Français ! Il s’agit apparemment d’un jeu où nos compatriotes brillent. Revenons au fonctionnement. Les joueurs sont divisés en deux « poules » : les winner et les loser. Pour remporter une manche, il faut gagner trois matches. Lorsqu’un joueur perd une manche, il passe dans l’équipe des loser. S’il perd de nouveau, il est éliminé.
Ces précisions données, le spectacle peut enfin avoir lieu ! Le show est au rendez-vous ! Même si on ne connaît pas beaucoup le jeu, apprécier ce que l’on voit est tout à fait possible ! Les bons coups sont vivement applaudis par l’assistance et le commentateur sait rendre les combats intéressants. D’ailleurs, on ne peut s’empêcher de prendre parti pour l’un ou l’autre des joueurs et espérer qu’il gagnera. L’attente valait le coup et est pardonnée devant tant de talent. Quant à la finale proprement dite, elle se révèle magistrale. Opposant un des meilleurs joueurs, Gunfight, à Otana, de l’équipe des loser, les rebondissements sont nombreux ! Pour que celui-ci gagne, il lui faut remporter 6 matches au lieu de trois, ce qui constitue un véritable handicap. Cela ne l’empêche de donner son maximum pour affaiblir le Dudley de Gunfight grâce à Urien.
En définitive, nous avons passé un très bon moment riche en sensations ! Une expérience à renouveler !
La première Japan Expo d’Amour Sucré
Amour Sucré est le 1er otome game en ligne créé en France (c’est plus glamour et surtout plus shôjo que Street Fighter, n’est ce pas ?). Celui-ci est très populaire parmi la gente féminine : succès qui a pu se constater lors de sa première Japan Expo, tant attendue par les joueuses.
Beaucoup de ses fans, essentiellement des filles, sont au rendez-vous pour acheter des badges, des autocollants, des posters et un artbook à l’effigie du jeu et de ses multiples garçons à draguer : Nathaniel, Castiel, Lysandre, Armin, Alexis et bien d’autres encore. Pour au moins un article acheté, nous nous voyons remettre un code internet, permettant de recevoir sur le jeu la somme de 100 PA (points d’action permettant de faire des déplacements dans le jeu) et de 100 $ (argent du jeu) ainsi qu’une tenue exclusive pour sa sucrette (surnom du personnage joué).
De plus, parmi les membres de l’équipe d’Amour Sucré la créatrice du jeu ChiNoMiko est présente sur le stand. Elle propose une dédicace pour tout acheteur d’un artbook. Le matin, elle dessinait, mais pas l’après-midi.
Ainsi, avec le succès rencontré cette année à la Japan Expo, on peut espérer qu’Amour Sucré reviendra l’an prochain avec encore plus de surprises.
Les séances photos d’Unlight
Unlight, un jeu japonais RPG avec des duels de carte, propose des séances photos avec deux filles cosplayées en gothic lolita (sûrement le cosplay de deux personnages du jeu), avec derrière elles le stand décoré comme un salon à la mode aristocratique.
De plus, sur ce stand est distribué un éventail gratuit à l’effigie d’Unlight.
Pour ceux qui souhaiteraient voir des photos du stand Unlight, rendez-vous sur la page facebook de sa communauté française et celle de sa communauté japonaise.
Le karaoké, un bon moyen pour s’amuser tout seul ou à plusieurs
A côté de la scène principale de Japan Expo se trouve une salle quasiment dédiée à une activité aussi sympathique que drôle : le karaoké. Chacun peut choisir un générique d’anime qu’il veut chanter et torturer les oreilles du public grâce à un micro. Ceci dit, le public n’hésite jamais à chanter en chœur pour chaque chanson. Toute la salle crie même à gorge déployée sur le premier générique de début de Pokémon !! L’ambiance chaleureuse et bon enfant domine toujours la pièce, qu’on chante faux ou pas. C’est aussi une excellente occasion de découvrir certains animes.
Un concours de karaoké est également organisé chaque jour. Le niveau est assez haut. Certains participants mettent même la salle en feu en dansant !
Même si tu chantes faux, la prochaine fois, n’hésite pas à venir à la salle karaoké pour t’amuser. Tu vas découvrir que tu n’es pas le(la) seul(e) !!
Les jeux vidéo cassent les oreilles, c’est vraiment bruyant. En plus, j’ai mal aux pieds. Toi aussi !? Allons nous asseoir et en profiter pour assister aux évènements qui se déroulent du côté de la scène principale.
Du coté de la scène principale
La masterclass du roi Arthur
L’invité d’honneur de Comic Con cette année est Alexandre Astier, le créateur de Kaamelott, mais aussi le scénariste, réalisateur, compositeur de la musique et acteur principal (eh oui, tout ça. C’est un homme talentueux mais tu le savais sans doute déjà). Pour l’occasion il donne une masterclass pour nous parler de son travail et de son projet Kaamelott Résistance.
Si tu as manqué l’événement (ou tout du moins le début comme nous :-p), tu pourras retrouver une interview (celle-ci n’est plus disponible) sur le site de Comic Con.
La séance se termine par un jeu de questions/réponses auquel nous avons assisté (ben oui si je te parle de cette masterclass c’est quand même que nous en avons vu une partie 😀 ). Ces échanges sont très intéressants. Nous pouvons découvrir un homme abordable, sympathique, amusant, simple et qui porte des baskets jaunes (mais de fabrication italienne donc attention à ce que tu dis lol). Nous buvons ses paroles. Nous réagissons à toutes ses blagues. Le public se laisse entraîner dans ce jeu de très bon gré. Que du bonheur !
Sakura never dies ou la danse de la mort
Alexandre Astier laisse ensuite la scène à une troupe de danseurs pour un spectacle du nom de Sakura never dies. Après le moment d’humour et de détente aux côtés du créateur de Kaamelott cette démonstration de danse nous fait l’effet d’une douche froide. Si les cerisiers ne meurent jamais, cette représentation sombre et macabre manque de nous achever. Plus les numéros se succédent plus l’ambiance devient glauque. Plus qu’un long discours, nous te laissons regarder l’extrait proposé sur le site de la Japan Expo.
World cosplay summit 2012
Les sélections françaises pour le world cosplay summit qui aura lieu au Japon et verra s’affronter des cosplayers du monde entier se déroulent comme chaque année à la Japan Expo. Les cosplays en lice sont tous plus beaux les uns que les autres ! Les costumes et les prestations sont vraiment jolis cette année, plus que les années précédentes. De plus, pour les otaku que nous sommes, nous apprécions particulièrement le peu de cosplays issus de jeux vidéo. Tous les shôjo-addicts qui assistent au spectacle sont unanimes et avouent craquer totalement pour celui de Sailor Moon. Le final, notamment, est impressionnant. Nous avons trouvé une vidéo pour te prouver nos dires. Juge par toi-même !
Malheureusement, ce n’est pas Sailor Moon qui a convaincu le jury cette année. Néanmoins, c’est un autre shôjo (cri de victoire de la team du club. Non, non, tu te trompes : nous ne sommes pas du tout engagés en faveur du shôjo au club 😀 ) ! Il s’agit du groupe qui met en scène Royal Doll Orchestra, un manga de Kaori Yuki.
Et voilà ! Ton petit tour au sein de cette Japan Expo 2012 s’achève. Tu as les pieds en compote. Dehors, il pleut des cordes. Tu es trempé mais ravi. Nous espérons que la visite en notre compagnie t’a plu ! Si toi aussi, tu as envie de parler de cette édition 2012, n’hésite surtout pas ! Les commentaires sont faits pour ça. Nous serons ravis d’avoir des témoignages d’autres shôjo-addicts (membres du club ou non). Quel évènement, stand ou anecdote t’a marqué ?