La Semaine du shôjo démarre aujourd’hui ! Et quoi de mieux pour commencer cet évènement qu’une enquête sur tes habitudes de consommation sur le shôjo manga ?
Nous avons chacun nos propres critères de sélection pour se lancer dans un titre shôjo. Certains d’entre nous se questionnent même parfois longuement avant d’investir du temps et de l’argent sur une nouvelle série. Parfois, ces choix peuvent s’avérer complètement hasardeux. Moi, par exemple, je peux être de mauvais poil et chercher à me réconforter. Et le pain au chocolat ou un hamburger frites, ce n’est pas toujours facile à éliminer. Aussi, je me tourne vers le plaisir culturel avec, entre autres choses, une petite fournée de shôjo mangas.
Néanmoins, le sondage que nous te proposons ici, s’intéresse à l’autre face de tes pratiques de lecteur. Pourquoi décides-tu de laisser tomber un shôjo en cours de route ? À quel moment, l’histoire cesse de te captiver ?
Évidemment, les motifs pour stopper ta lecture sont multiples et variés. Alors dis-nous tout ! Tu peux voter pour 3 critères maximum. Et n’hésite pas à justifier tes réponses à notre sondage via les commentaires.
Comme je n’aime pas laisser mon avis sans détails je pense laisser un petit commentaire!
Pour ma part, voici mes choix:
– une héroïne que je trouve insupportable
Commençons par là, souvent l’héroïne est celle qui fait le charme, et l’attachement premier au shojo. Alors quand elle est insupportable, comment vouloir continuer? Mais déjà qu’est ce que être insupportable? Faut dire que ça dépend de ce qu’en pense les gens. A mes yeux pour m’être insupportable alors là faut vraiment pousser le bouchon loin.
Les héroïnes que je trouve insupportable ne sont pas les gamines niaises, naïves ou toute amoureuse. Je les apprécie (bon c’est pas l’amour fou non plus), mais ce que je ne supporte pas ce sont les héroïnes capricieuses, qui n’en font qu’à leur tête mais sur le mauvais côtés, qui ne remettent pas en question (Par exemple, j’ai eu beaucoup du mal à accepter l’héroïne de Limited Lovers -bien que je précise avoir fini ce shojo, et j’ai dû m’accroché pour-).
-le garçon choisi par l’héroïne me déplaît fortement
Ensuite, le héros en sommes, ou le fameux gagnant. Etant grande fan de Harem et d’Otome Game il n y a pas spécialement un stéréotype que je n’aime pas. Mais c’est plutôt comme pour l’héroïne, un caractère vraiment grossier (et malheureusement je ne peux pas dire que ça n’existe pas dans ce monde) je reviens à Limited Lovers ou j’avais envie de baffé le mec quand même.
-un humour auquel je n’accroche
En principe les shojo sont pleins d’humour que j’apprécie beaucoup. On rigole souvent devant les mignonnes bêtises ou les blagues et situation complètement débiles (et parfois clichés). Jusque là, je ne suis pas vraiment tombé sur un shojo avec un humour à m’énervée. Mais il ya bien des moments ou je trouve ça limite tout de même. (Je ne saurais vous citer un exemple j’ai rien en tête actuellement xD.)
Bref! Voilà, je précise j’ai bien fini Limited Lovers (me taper pas les fans) mais juste grâce au graphisme et au scénario (pas spécialement extraordinaire mais appréciable).
J’ai essayé d’expliquer mes choix, mais en principe je lis tout jusque la fin et c’est rare que j’arrête un shojo (ou même un manga) avant la fin.
Merci beaucoup Yukimi pour ce très bel avis bien détaillé. 😀
C’est vrai qu’une héroïne insupportable ou qui le devient ça a de quoi décourager de poursuivre une série. Comme toi, il faut vraiment aller loin pour m’agacer.
Concernant le prétendant, j’avoue aussi que ça peut me déplaire. Mais souvent l’héroïne choisit celui que j’ai en vue. xDD
Par rapport à l’humour bidon, j’avoue que ça peut être dissuasif, surtout quand il est trop répétitif ou lourdingue.
Pour ma part, j’ai voté : « un trop grand nombre de tomes », « un graphisme que je n’arrive pas à apprécier » et « une absence manifeste de romance ». Ce sont vraiment ces trois là qui vont décider de si oui où non je poursuis ma lecture. Le premier critère sera la coup de crayon, ensuite si je vois que la romance met des plombes et des plombes et qu’il ne s’y passe rien, je pers pied petit à petit. Le nombre de tome, c’est vraiment un critère qui dépend des deux premiers, si tout me plait, je passerais outre ;).
C’est vrai que les graphismes plus difficiles peuvent rebuter au départ mais aussi progressivement. Dans mon cas, je n’ai pas eu de souci car la plupart du temps, ça s’améliorait au fil des tomes.
Pareil pour les romances, je reconnais que quand ça met des plombes sans raison apparente, juste pour le plaisir de frustrer le lecteur, c’est agaçant. x)
j’ai aussi voté pour « un trop grand nombre de tomes » pour le reste… ben c’est tout le contraire de Matou ! XD
moins il y a de romance mieux je me porte, où plutôt quand l’intrigue ne tourne que au tour de ça je me laisse très vite et je laisse tomber.
Je dirais que une fois exclue les séries trop longues, les principales raison qui me font abandonner un shojo sont l’héroïne (je trouve les héroïne de shôjo souvent insupportable, ou du moins pas très en phase avec ma façon d’être) et les scénario trop prévisible (qui généralement vont avec l’excès de romance) genre au chapitre 2 on sait tout de suite quelle beau gosse l’héroïne va choisir (suspens zéro) mais l’auteur va mettre minimum 10 tomes pour enfin lâcher le morceau…
évidemment je caricature, mais bon, je parle des shôjo que je laisse tomber donc… j’ai le droit de dire du mal 😉
Tout à coup j’ai une pensée pour Five (beurk!)
En fait à part exceptions, on sait assez souvent qui va choisir l’héroïne. ^^ On peut être surpris mais ce sont finalement des situations assez rares. Donc je crois que tu ne caricatures pas tellement et je dirais même pire : on le sait dès la couverture. xD Bon de mon côté, ça ne me dérange pas car je recherche autre chose.
Après pour les héroïnes de shôjo style lycéennes, elles sont assez casse-pieds ou écervelées la plupart du temps. 🙁
et c’est peu de le dire !! Un peu naïve et tête en l’air ça me dérange pas non plus, mais le minettes hystériques me tapent sur le système. Au même temps, ce genre de manga j’en lis pas (ou très rarement quand j’en trouve sur la table). En revanche pendant un temps j’avais regardé pas mal d’anime dans le genre et j’ai fini par faire overdose.
Une des raison pour laquelle je fuis les séries trop longues (outre les raison financières et le besoin de diversité) c’est aussi parce que quand l’héroïne n’évolue pas au bout de plusieurs tomes je m’ennuie. Quand au bout de 3 tomes elle en est à se poser toujours les mêmes question, j’abdique. Après, il y a toujours les exceptions 🙂
Complètement ^^ La naïveté n’est pas un gros défaut s’il n’est pas trop important et puis ça apporte un peu de fraîcheur.
Je te rejoins sur le problème majeur des séries trop longues dans lesquelles on voit une héroïne rester fidèle à elle-même pendant 12 tomes. xD On sent que l’auteur tente de faire durer sa série le plus possible pour justifier la longueur. Après, je remarque plutôt ça dans la série fleuve très convenue mais le josei a cette qualité de montrer des héroïnes rarement agaçantes, qui évoluent ou se posent des questions plus légitimes.
Que ce soit dans le shôjo ou ailleurs, j’ai souvent l’impression que le scénario des séries longues a du mal à se réinventer. Du coup, j’ai voté pour le scénario qui se dégrade. C’est peut-être aussi moi qui me lasse à force de voir les mêmes personnages. Cependant, une bonne histoire peut développer un personnage, proposer des chemins inattendus pour relancer les choses… Le scénario reste finalement très important, d’autant plus que j’ai tendance à lire des shôjo ne se basant pas sur la romance.
Oui tout à fait ^^ Après, fatalement récit s’essouffle un peu au milieu mais comme tu le dis, si l’histoire est bonne et que l’auteur sait où il va, il peut lui redonner un second souffle et explorer d’autres facettes.
Alors pour ma part, j’ai voté pour : un scénario qui se dégrade progressivement, un trop grand nombre de tomes et une romance qui tourne en rond.
J’aime de manière générale les séries fleuves ou celles de plus de 10 tomes mais il faut dans ce cas que le scénario continue de me passionner. Sinon malheureusement, je perds tout de mon enthousiasme des débuts. Je ne suis pas très difficile et j’aime même ce qui est très convenu. Le tout est que cela réussisse après quelques tomes à m’intéresser. Quand je sens que l’histoire ne mène nulle part, ça m’agace car j’apprécie tout particulièrement comment un auteur peur réussir à nous emmener là où il le désire.
Quant à la romance, si j’aime bien être surprise, j’apprécie aussi que ça bouge. Si ça tourne trop autour du pot on perd en dynamisme et pareil, je suis tentée de décrocher plus rapidement.
S’agissant du nombre de tomes, c’est un peu lié au scénario qui tourne en rond mais pas seulement. En effet, la raison là-dessous est plus pragmatique. Cela coûte une certaine somme et en plus il faut pouvoir caser les tomes dans de bonnes conditions. Donc si le récit s’essouffle mais qu’en plus ça s’étale sur 42 tomes, non merci !