Throwback Thursday – Un shôjo que j’aimerais relire

Throwback Thursday livresque Carole de Mybooks

S’il y a une série que j’apprécie lire et relire très souvent (Kimi wa pet pour ne pas la nommer), je me rends compte que je me replonge assez peu fréquemment sur certains autres titres. Le Throwback Thursday de cette semaine m’invite à réfléchir sur un shôjo que je souhaiterais découvrir à nouveau.

Qu’est-ce que le Throwback Thursday livresque ?

C’est un rendez-vous créé en 2016 par BettieRose Books, puis repris par Carole de Mybooks depuis avril 2019, pour permettre à chacun de partager une lecture ancienne ou plus récente, au choix, mais toujours sur un thème très vaste. Le Throwback comme son nom l’indique, invite à se replonger dans nos plus jolis souvenirs livresques. Ainsi chaque semaine, Carole fixe un thème et il faut partager la lecture correspondante (une seule) à ce thème.

Sur Club Shôjo, nous ne parlerons évidemment que manga shôjo, yaoi ou josei !

Le thème de cette semaine est : Un livre que j’aimerais relire

Souvent, j’ai du mal à choisir un seul titre pour le Throwback Thursday. J’hésite toujours car je me rends compte que j’aime « trop » de choses. Mais cette fois-ci, l’évidence s’est imposée à moi : c’est Please save my earth que j’aimerais beaucoup relire.

detail couverture tome 1 Please save my Earth
La jeune Alice s’endormant sur le monde

Pour la petite histoire, j’ai découvert ce manga sur le tard, lorsque la série n’était plus commercialisée par Tonkam. J’ai donc dû me le procurer sur le marché de l’occasion et même, pour certains tomes en indisponibles, lorgner sur l’édition américaine. D’un point de vue esthétique et uniformisation de ma bibliothèque, je peux repasser ! *rires*

Enfin bref, Please save my earth (abrégé plus tard en PSME) est un shôjo que j’ai adoré lire la première fois. C’est un titre qui mélange science-fiction, fantasy et romance avec brio. Au départ, je n’étais pas emballée et ai failli abandonner, notamment à cause du dessin très vieillot du premier tome. Je te rassure tout de suite, le trait de Saki Hiwatari se bonifie avec le temps. Passé ce « détail » visuel, je me suis rapidement retrouvée accro à l’histoire. J’enchaînais les tomes à une allure impressionnante.

Manga please save my earth
Please save my earth

La mangaka nous transporte dans un Tokyo actuel (qui n’a pas dû beaucoup changer en trente ans), en en faisant la critique à travers le personnage d’Alice. En effet, la jeune fille possède une sorte de don étrange lui permettant de comprendre ce que ressentent les plantes. Forcément, dans une ville aussi vivante, polluée et pleine de béton, la lycéenne se sent mal.

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est aussi que l’histoire nous interroge sur les conséquences de nos choix (notre libre arbitre) et la façon dont nous pouvons être déterminés, influencés par notre environnement – et au-delà par nos vies antérieure, si nous croyons en la réincarnation.

En plus comme l’auteure distillait ses informations au compte-goutte, par le biais de l’héroïne, j’aimerais bien savoir comment je percevrais certains détails et éléments majeurs à nouveau. Est-ce que j’arriverais à voir les indices cachés qu’elle a pu nous laisser, le cas échéant ?

Please save my earth, ça parle de quoi ?

Très timide et plutôt introvertie, la jeune Alice se plaît en compagnie des plantes. Un jour, tandis qu'elle converse avec des camélias, elle surprend une conversation pour le moins étrange entre deux de ces camarades. Ceux-ci lui racontent qu'ils font des rêves étranges pouvant être liés à leur vie antérieure commune... (Source : Nico Robin)

Nico

Véritable cœur d'artichaut, je suis friande de romances poignantes. Plus une série me fait pleurer, plus je l'aime !

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4 commentaire

  1. j’étais tombé par hasard sur le premier tome d’occasion il y a fort longtemps et j’avais entendu temps de bien de cette série que j’ai pas hésité. Finalement le premier tome ne m’a pas vraiment convaincue, mais si je trouve la suite d’occasion je continuerais à la lire parce que c’est quand même un classique du genre

    1. Ah oui, je m’en souviens on en avait parlé dans un autre article, peut-être sur ton blog non ? ^^ Quand on aborde cette série, je pense qu’il faut partir du principe que celle-ci a un peu vieilli. Surtout au début. Mais après au fur et à mesure des tomes on se prend dans l’histoire. Ça mériterait bien que j’en fasse une chronique tiens 😛

  2. Une de mes séries préférées, même si, à différents moments de l’histoire, j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de longueurs. J’ai beaucoup aimé le contrastes des noir et des blanc; les personnages sont si attachants que j’avais du mal à me détacher d’eux. Et le personnage d’Alice tel qu’il apparaît dès les premières planches, est vraiment fascinant. Ses cheveux qui ondulent et parcourent la page, son association étroite aux fleurs – et cette case sans bords, essentielle dans mon expérience de lecteur, où elle dit : « Euh… oui. C’est-à-dire que… les camélias… les camélias sont tellement gentils. »

    Mais Saki Hiwatari a donné une suite à « Please save my earth ». Quelqu’un l’a-t-il lue, et si oui qu’en pense-t-il?

    Personnellement, je n’aime pas trop les préludes et les suites donnés après coup à une série. Quoique… « La légende de Gembu », récit-prélude destiné à compléter « Fushigi Yugi », est supérieur à ce dernier tant du point de la narration que du dessin. Yû Watase avait gagné en maturité.

    Ce devait être la première histoire de réincarnation que j’ai lue. Ce motif du personnage qui se souvient de sa vie antérieure, qu’on retrouve aussi dans de nombreux webtoons coréens, est très intéressant. Il permet, s’il est bien mené, de faire de vraies expériences de pensées sur l’identité personnelle.

  3. Un côté plaisant, également, c’est la manière décomplexée dont Saki Hiwatari « imagine » ses extra-terrestres, leur apparence physique, leurs mœurs, leur vie sociale, leur environnement urbain, etc. On dirait presque le Japon des années 80. Et ce n’est pas gênant!

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