Quelques mois auparavant et également dans le cadre d’un Top Ten Tuesday, nous avions établi avec Shirubi la liste des shôjo mangaka que nous aimerions bien rencontrer.
Cette semaine, le défi proposé par le blog The Broke and The Bookish est un peu différent mais porte une nouvelle fois sur les auteurs : quels sont ceux dont j’ai lu le plus de titres ?
En triant la liste des mangas que je possède en fonction de leurs auteurs, je me suis aperçue que mes lectures étaient assez variées. J’ai donc également inclus les shôjo découverts par le biais du prêt (la famille, les amis et la bibliothèque notamment).
Cependant, je ne peux pas réaliser de classement pertinent avec dix mangaka. C’est pourquoi, je n’ai opté que pour une sélection de cinq noms. Je les ai classés dans l’ordre décroissant, allant du plus grand nombre de séries lues au plus petit.
CLAMP
Shôjo lus : Tokyo Babylon, X, Trèfle, Wish et Lawful drug
Sans grande surprise, le collectif d’auteurs CLAMP figure en première position de mon classement. De leur univers je ne connaissais que Card Captor Sakura par le biais de son anime. Grâce à la réédition de certains de leurs titres, j’ai pu m’y initier et suis désormais fan. Je reste d’ailleurs subjuguée par le chef d’œuvre que représente X – dont j’espère que nous aurons la fin !
Arina Tanemura
Shôjo lus : Kamikaze kaito Jeanne, Full Moon, The Gentlemen’s alliance cross, Princesse Sakura et I Dream of love
Arina Tanemura ne ferait pas partie de ce classement si je n’étais pas transportée par ses créations. Elle touche mon âme fleur bleue grâce à ses romances poignantes mais également mon esprit amateur de belles choses par l’intermédiaire de ses somptueux dessins. Aussi, dès que j’apprends la sortie d’un de ses nouveaux shôjo, je m’empresse de le débuter.
Ai Yazawa
Shôjo lus : Marine Blue, Je ne suis pas un ange, Last quarter et Nana
J’ai commencé par m’intéresser à l’œuvre d’Ai Yazawa grâce à Nana. Depuis, je n’ai de cesse que de parfaire mes connaissances en tentant d’autres titres, comme plus récemment Marine blue, édité en février dernier. Qu’il s’agisse de Last quarter ou encore de Je ne suis pas un ange, le charme a tout à fait opéré sur moi, fascinée par son style graphique et les histoires qu’elle a narrées.
Natsuki Sumeragi
Shôjo lus : Pékin – Années folles, Sous la bannière de la liberté, Un destin clément et Intrigues au Pays du matin calme
L’univers de Natsuki Sumeragi m’a longtemps intriguée sans que je ne saute le pas de lire ses différentes œuvres. Ce n’est qu’avec l’arrêt de commercialisation de ses titres que je me suis finalement décidée et je ne regrette pas ! Férue d’histoire et amatrice de folklore asiatique, en parcourant ces quatre titres je n’ai pu qu’être comblée. L’auteur nous invite au rêve ainsi qu’au voyage !
Yoko Kamio
Shôjo lus : Hana yori dango, Cat street et Tora & Ookami
Même si elle se situe dernière de ma sélection, Yoko Kamio est une mangaka que je respecte beaucoup et que j’admire. Je suis tombée dans la marmite Hana yori dango depuis plusieurs années et j’en bois quelques gorgées de temps à autres. À présent, je veille à lire chaque nouveauté de cet auteur dès qu’elle est disponible en France !
Et toi, quels sont les mangaka dont tu as lu le plus de shôjo ?
Sympa cette idée ^^
Des CLAMP je n’ai lu qu’un titre Tokyo Babylon et je l’ai pas trouvé génial. De Natsume Sumeragi aussi je n’ai lu qu’un titre mais j’en garde un très bon souvenir. Des trois autres mangaka je n’ai rien lu.
J’ai regardé un peu de mon côté et en première place arrive Setona Mizushiro dont j’ai lu 4 titres (j’aime beaucoup son style), suivie de Natsuki Takaya (3 titres) pour tous les autres je n’ai lu que 2 ou 1 seul titre
J’aime bien participer de temps en temps à ce challenge Top Ten Tuesday. ^^ D’ailleurs, nous essayons d’y prendre part régulièrement.
Concernant Tokyo babylon, je reconnais que ce titre est tout à fait particulier qui fait que soit on adhère soit ça n’accroche pas. Pour ma part, il m’a énormément plu car il me fait réfléchir sur de nombreux sujets notamment.
Par rapport à Arina Tanemura, c’est assez fleur bleue et bien typé shôjo tout comme Yoko Kamio qui nous offre souvent des histoires classiques. ^^ Cat street est toutefois différent je trouve, car plus sombre. Quant à Ai Yazawa, peut-être que ça pourrait te plaire.
C’est marrant parce que justement, j’ai un peu de mal avec l’univers de Setona Mizushiro. Rien de bien dramatique mais je pense que c’est une histoire de feeling. 🙂
Tokyo Babylon j’ai pas trouvé ça nul, je l’ai lu avec plaisir mais il manquait quelque chose.
Pour Ai Yazawa, on m’a déjà conseillé plusieurs fois Nana, mais quand j’ai essayé j’ai eu envie d’étrangler l’héroïne chapitre 1 du coup me faire une vingtaine de tomes… Je sais pas trop par quel manga l’aborder
En revanche Setona Mizushiro j’aime de plus en plus ^^ J’ai lu il y a 2/3 ans XDay et j’avais pas vraiment accroché puis un jour je suis tombé sur l’infirmerie après les cours et j’ai adoré (mais j’ai pas encore fini la série)
Ah mais je n’ai jamais pensé que tu l’avais trouvé nul. 😉 Après, je ne sais pas si tu as lu X par la suite mais ces deux œuvres se complètent assez bien. Je pense notamment que TB servait juste d’introduction à X, mais celle-ci n’a jamais été terminée.
Concernant Ai Yazawa, je comprends pour Nana Komatsu. Tu peux toujours tenter Gokinjo, une vie de quartier, Paradise kiss ou encore Last quarter. Je pense qu’on trouve aisément ces titres en bibliothèques en plus.
Au sujet de Setona Mizushiro, c’est super ^^ Parfois un auteur dont on avait un apriori mitigé peut nous surprendre avec une œuvre différente et qui nous correspond davantage. De mon côté, je pense que commencer par Heartbroken chocolatier ne m’a pas réussie.
En shôjo, j’ai surtout lu Yuu Higuri, Clamp et Yuki Kaori. Des trois, je pense que Yuu Higuri est mon auteur préférée. Malheureusement ses titres ne sont pas très accessibles, d’autant plus qu’ils se sont mal vendus. Crown doit être le seul qui ait eu du succès en France, mais c’est aussi le seul auquel je n’ai pas accroché. En plus, je crois que c’est pour le terminer qu’elle a interrompu temporairement Cantarella. Quand elle a repris cette série, Asuka/Kaze avait perdu les droits et ne les a pas renégociés car Cantarella se vendait trop mal. Du coup, j’ai acheté les deux derniers tomes en VO pour avoir une idée de la fin. J’ai quand même eu de la chance de découvrir cette mangaka quand elle était publiée en France, car je crois que c’est mort de chez mort aujourd’hui.
Pour Clamp ou Yuki Kaori, je me suis principalement tournée vers les anciens titres. Il y a Lawful Drug Ou Ludwig Revolution que je suis aujourd’hui, mais je ne sais même pas si on verra la suite un jour. Mais les titres qui m’ont le plus marquée sont Tokyo Babylon ou Count Cain. J’aime aussi beaucoup Moto Hagio, sans doute autant que Yuu Higuri. Mais ses titres sont encore plus difficiles à trouver, même en anglais ou lorsqu’on se tourne vers l’illégal. J’en ai lu moins du coup, mais j’en aurais lu bien plus dans d’autres circonstances.
Je me suis retrouvée dans la même situation que toi pour Natsuki Sumeragi. J’ai finalement sauté le pas quand ses ouvrages ont cessé d’être commercialisés. J’ai particulièrement apprécié Histoires d’Asie et d’ailleurs, mais j’ai aussi pris Sous la bannière de la liberté et Pékin – Années folles. Pour finir, je citerais aussi Aya Kanno, dont j’aime bien les titres tragiques sortis en France. En revanche, Otomen ne m’a pas plu. Actuellement, je lis Le requiem du roi des roses. Je citerais aussi Keiko Takemiya, qui est sans doute encore plus difficile à trouver que les autres. Il y a deux séries sorties en anglais, mais son chef d’oeuvre Kaze to ki no uta reste inédit par chez nous.
Du coup, je n’arrive pas à dix non plus… Je pourrais peut-être citer aussi Hirotaka Kisaragi (le seul homme de ma sélection ^^), si je déborde sur le BL, Yasuko Aoike, pour l’univers qu’elle a créé autour de sa série fleuve Eroica yori Ai wo Komete ou Riyoko Ikeda pour La rose de Versailles, Très cher frère et surtout la pléthore de titres historiques que j’aimerais tester chez elle.
Très beau commentaire, merci Natth ! Pour faire ma liste, je me suis basée sur des auteurs de shôjo pur car je ne lis que peu de BL ou de yaoi. Donc ce ne serait pas significatif pour le classement. Cependant, comme on parle de shôjo, on peut l’entendre dans son sens large qui comprend yaoi et josei.
Ah tiens pour Yuu Higuri, avant que tu ne cites Crown, j’avais peur de ne pas connaître cet auteur. Et comme toi, ce titre m’avait déçue, pourtant il partait si bien. Enfin, bon, je suppose qu’elle fait partie des auteurs maudits en France dont les œuvres sont pourtant de qualité mais qui ne trouvent pas leur public. Mais je digresse là.
Je vois que tu as aussi été charmée par Tokyo Babylon ^^ Je connais un peu moins le répertoire de Kaori Yuki mais je pense que c’est une mangaka dont j’ai envie de découvrir plusieurs titres sombres notamment Count Cain et d’autres. C’est dommage pour Moto Hagio car ses titres là aussi m’intéressent aussi. Il ne me reste plus qu’à me remettre sérieusement au japonais. *rires*
Pour Natsuki Sumeragi, comme quoi l’annonce d’un arrêt de commercialisation réveille le mangaphile qui sommeille en nous. Histoires d’Asie et d’ailleurs m’intrigue aussi donc je pense que si je peux je me le procurerais, surtout si tu as bien aimé. ^^
Concernant Aya Kanno, Otomen ne m’avait pas branchée mais je suppose que ses autres œuvres plus sombres doivent valoir le coup.
Je me suis limitée au shôjo/josei, sinon ma liste aurait été bien plus longue ^^
Je pense qu’Hirotaka Kisaragi est un auteur qui se débrouille bien en shôjo comme en BL. Pour d’autres mangakas, je ne connais que le versant BL quand ils font les deux, mais c’est différent avec lui (ou avec Yuu Higuri).
Concernant Yuu Higuri justement, je regrette surtout l’absence de Gorgeous Carat. D’ailleurs, je ne comprends pas que les éditeurs français n’aient pas tenté de sortir ce manga. La série est plus accessible et mieux dessinée que Seimaden à mon avis. Elle est composée de plusieurs cycles allant d’un à quatre volumes, alors que Cantarella en compte 12. Et des héros qui s’appellent Balzac et Rochefort… Comment est-ce qu’il aurait pu ne pas marcher en France ! 😀
Oui j’imagine ^^ Tiens je ne connaissais pas Hirotaka Kisaragi, n’ayant lu aucun de ses titres. Mais avec une petite recherche finalement quelques un me disent quelque chose. En tout cas, c’est toujours intéressant quand un auteur parvient à explorer différents genres et le tout avec habileté.
Ah oui, effectivement c’est dommage qu’on n’ait jamais eu l’occasion de découvrir ce titre en France. Surtout que ça m’a l’air très plaisant et intéressant.
Je partage avec vous un peu de Yazawa (Nana, Paradise kiss), et une goutte de CLAMP (Sakura)… pour CLAMP, hormis Sakura, je peine à entrer dans leur univers…
« Ma » mangaka, c’est Setona (on dirait un slogan de pub O_O) ! Setona Mizushiro, je la trouve audacieuse, rebelle, franche, un brin insolente ? Il y a quelque chose de très brut, chez elle. J’ai la majorité de ses manga : l’infirmerie après les cours, le jeu du chat, Black rose Alice, Heartbroken chocolatier, et X Day (je vais bientôt acheter le petit dernier, sorti il y a peu). C’est le genre d’auteures avec qui je me dis : je vais sûrement aimer.
Comment ne pas citer Riyoko Ikeda ! Cette femme a révolutionné ma vie ! Versailles no bara et Très cher frère sont des oeuvres inclassables, des tourbillons, des orages. ça me bouleverse tant, de les lire, ces histoires d’êtres déchirés par la vie…
A part ces deux auteures, je réalise, non sans effroi, que mes mangaka favorites sont en mode « one shot » dans ma bibliothèque : Bisco Hatori pour Host club, Aya Kanno pour Otomen… c’est du côté des gars qu’il faut retrouver des alliances fidèles (Urasawa, Adachi). Continuez de vous battre, les filles !
Je serais ravie, par exemple, de lire d’autres manga d’Akiko Higashimura (Princess Jellyfish)
Merci Nico, pour ce très bon sujet. Ce qu’il y a de magique, je trouve, c’est cette relation particulière que ces auteures tissent, au fil de leurs manga, avec leur public.
Merci beaucoup pour ton très joli commentaire. ^^ Je te rejoins sur le lien entre les mangaka et les lecteurs. Notamment par le biais des free-talks ou des commentaires sur les rabats de la couverture des tomes, on apprend de nombreuses petites anecdotes sur la vie de la mangaka ou sur la série en elle-même.
Pour CLAMP, je peux comprendre ^^ Tu as tenté quoi de ces auteurs ? Parce que la plupart de leurs titres ont un côté boy’s love farouche qui peut plaire je pense. *rires* Comme toi, j’aimerais lire d’autres titres d’Akiko Higashimura. J’espère qu’on aura l’occasion d’en voir de nouvelles sortir chez nous. Et concernant Bisco Hatori, je ne sais pas si tu as tenté Sennen no Yuki. Quant à Aya Kanno, elle est plutôt prolifique. ^^