En cette nouvelle journée de la Semaine du Shôjo, je souhaitais lister quelques shôjo publiés à l’étranger que j’aimerais bien voir en français.
Ça m’arrive de temps en temps de jeter un œil sur ce qui se fait à l’étranger, car l’offre se fait de plus en plus diversifiée. Et souvent, les nouvelles séries parviennent bien plus tôt que sur le marché francophone.
Je m’amuse (oui, on a les divertissements qu’on peut) parfois à acheter les versions digitales de certains shôjo histoire de débloquer leur parution chez nous. Presque sûre que ça n’a aucune influence mais ça me permet de les mettre en avant à ma manière, lorsque j’ai l’occasion d’en parler sur les réseaux.
D’ailleurs, en 2021, nous avions déjà publié un article sur le sujet en nous intéressant plus particulièrement aux États-Unis. En 4 ans, force est de constater que quelques séries présentes outre-atlantique se sont ajoutées à notre catalogue.
De même, j’avais eu l’occasion de parler de certains shôjo fleuves que je voudrais voir arriver en français, tout comme certaines autrices qui me manquaient terriblement. Je n’évoquerai donc pas ici Kaze Hikaru ou encore Red river dont j’ai déjà parlé auparavant, tout comme Caramel cinnamon popcorn disponible en espagnol sous le doux nom de Caramelo, canela, palomitas. Ces souhaits restent valides à ce jour !
Bien évidemment, cette liste totalement subjective n’est pas exhaustive tant je pourrais en citer plein d’autres. Mais il faut savoir se raisonner… voilà la raison pour laquelle j’ai décidé de me restreindre à 9 titres comprenant shôjo et josei dont une romance saphique (un point sur lequel je m’améliore petit à petit).
I See Your Face, Turned Away
Quand il s’agit de romance scolaire, on se place souvent du point de vue de celles et ceux dont l’amour devient réciproque. Iels essuient un voire deux échecs amoureux, mais globalement ça se termine comme iels le désirent. Les personnages éconduits soit par l’héroïne soit par le héros occupent une place plus secondaire. Généralement, ils viennent, font un petit tour et puis s’en vont.
Avec I See Your Face, Turned Away, Rumi Ichinohe décide de placer ces pro de l’amour non réciproque au cœur de son intrigue. Nous découvrons un groupe de 4 lycéens, 2 filles et 2 garçons, qui ont chacun⋅e craqué pour une personne qui ne semble pas partager leurs sentiments. Et chacun·e observe comment l’élu·e de son cœur vit sa romance, le visage tourné vers la personne qu’iel aime.
Lorsque j’ai commencé ce shôjo, je ne m’attendais pas à accrocher autant, à être si investie dans cette mélancolie qui touche tous nos protagonistes. L’amour se veut parfois cruel parce que s’intéresser à quelqu’un revient intrinsèquement à remarquer lorsque cette personne en pince pour une autre. On essaie de ne pas y penser, mais finalement ça nous obsède.
Ce que je trouve très captivant dans cette histoire, c’est qu’elle alterne sans cesse les points de vue. Ça nous aide à mieux comprendre les situations et réactions de chaque protagoniste. Toutes et tous me touchent à leur façon et j’ai envie de les soutenir, qu’elle que soit l’issue. L’essentiel c’est que chacun·e finisse par trouver son bonheur, amoureux ou non.
Autrice : Rumi Ichinohe
Titre original : Kimi no Yokogao wo Miteita
Magazine : Bessatsu Friend
Genres : Romance, Drame, Tranche de vie
Nombre de tomes : 4 (en cours)
Colette Decides to Die
Voici un shôjo de fantasy dont j’entends parler depuis un petit moment. Le titre ne manque pas de piquer la curiosité tout comme le dessin charmant d’Alto Yukimura, autrice encore inédite à ce jour.
Je ne dis jamais non à un récit se déroulant dans un univers imaginaire, où la magie et le surnaturel côtoient le quotidien pour mieux le pimenter.
Dans cette histoire, Colette travaille en tant qu’apothicaire dans un petit village. Ses nuits sont courtes, elle a à peine le temps de manger. Bref, elle est à bout. Elle décide d’en finir avec la vie en sautant dans un puits. Sauf qu’au lieu de mourir, elle se retrouve dans le territoire des morts, bien vivante… Comble de la chose : elle se retrouve à devoir soigner Hadès, son dirigeant, qui souffre d’une maladie de peau et a une fièvre persistante.
J’ai été très sensible à la situation de cette héroïne qui aime son métier mais se retrouve dépassée à cause des nombreuses sollicitations auxquelles elle doit répondre. Son quotidien stressant, tout comme son hygiène de vie précaire (sommeil écourté, repas pris sur le pouce) lui ont malheureusement fait oublier les raisons pour lesquelles elle a souhaité devenir apothicaire.
Colette Decides to Die s’inspire fortement de la mythologie grecque notamment à travers la présence de certains dieux tel que Hadès, le seigneur des Enfers. Le côté médecine et apothicaire me plaît à chaque fois, d’autant que l’héroïne ne joue pas les figurantes ni les assistantes. C’est un membre important et reconnu pour son talent au sein de sa communauté.
Cette série possède donc tout ce que j’aime pour passer un agréable – que dis-je ? un excellent – moment lors de ma lecture.
Autrice : Alto Yukimura
Titre original : Colette wa Shinu Koto ni Shita
Magazine : Hana to Yume
Genres : Fantasy, Romance
Nombre de tomes : 20 (série terminée)
Gazing at the Star Next Door
Ammitsu est une autrice que j’ai découverte à travers Jardin secret, une très jolie série qui fleure bon le printemps. Puis j’ai voulu m’intéresser à Tonari no Stella, aka Gazing at the Star Next Door.
J’ai ajoute ce titre à la liste bien consciente que dans mon esprit, elle ne peut pas ne pas arriver en français. Pour moi, c’est impensable… Si je sors ma boule de cristal, j’imagine bien une annonce pour 2026. D’après une théorie tout droit sortie de mon imagination, il faut entre 2 et 4 ans pour qu’un shôjo actuel sorte en vf. Tonari no Stella datant de 2022, les calculs sont plutôt bons.
Trêve de plaisanterie. Gazing at the Star Next Door s’intéresse à Chiaki, une lycéenne complexée par son visage. Elle et Subaru, son voisin, se connaissent depuis leur plus tendre enfance. Pour cause, leur chambre donne l’une sur l’autre. Le jeune adolescent a commencé une carrière en tant qu’acteur ; sa popularité commence d’ailleurs à croître et on lui offre davantage de projets.
Chiaki se rend compte du fossé qui les sépare. Aura-t-elle le courage de lui avouer ses sentiments longtemps enfouis ?
Parce qu’être amis d’enfance n’était pas assez difficile, Ammitsu ajoute le côté célébrité pour éprouver la motivation et la volonté de son héroïne. J’exagère à peine car Chiaki en voit de toutes les couleurs dès le début. Elle s’était efforcée de réfréner ses sentiments, mais ils finissent par refaire surface. D’autant qu’en tant qu’acteur qui monte, Subaru n’a pas le choix que de rester célibataire, pour ne pas être mêlé à un scandale (oui, être amoureux⋅se est un scandale)… C’est malheureusement très triste et aussi assez réaliste. Il faut donner l’illusion de disponibilité auprès du public…
Si l’on découvre l’intrigue principalement à travers les yeux de Chiaki – ce qui nous permet d’être en complète empathie avec elle – le développement de Subaru est tout autant intéressant. C’est un personnage complexe, loin d’être parfait, qui fait des erreurs comme tout ado de son âge. Lui aussi a ses propres enjeux et défis à relever.
Autrice : Ammitsu
Titre original : Tonari no Stella
Magazine : Bessatsu Friend
Genres : Romance, Comédie
Nombre de tomes : 7 (en cours)
Pink Candy Kiss
Parmi les magazines josei que j’apprécie, on manque cruellement de séries issues du Cocohana à mon goût. Ces dernières années, nous avons eu Trait pour trait, Gourmet Détective ou encore Tamaki & Amane. Jumping commence à dater, quant à Brainstorm Seduction, il me semble qu’on ne peut lire le titre qu’à travers la version numérique (ou d’occasion mais c’est peut-être plus compliqué).
Pink Candy Kiss me fait de l’œil depuis que je cherche à intégrer plus de récits saphiques dans mes lectures. Il y a quelque chose dans le trait d’Ami Uozumi qui m’attire irrémédiablement. Et pourtant, j’ai simplement regardé la couverture du premier tome… La regard intense de la femme qui nous fait face ne peut pas laisser indifférent·e. Et la curiosité me pousse à vouloir connaître ce que peut bien vouloir lui dire (ou faire) l’autre femme !
J’ignorais que la série était disponible aux États-Unis. Je me suis donc empressée d’acheter la version numérique du premier volume pour découvrir l’histoire (ça débloquera peut-être sa licence sur le marché francophone).
Takara et Ema étaient les meilleures amies au collège. Après s’être perdues de vue pendant 20 ans, Ema refait surface dans la vie de Takara par le plus grand des hasards. Cette dernière constate à quel point la jeune fille timide et réservée a laissé place à une charmante trentenaire. Takara est troublée par son ancienne amie, en particulier lorsque celle-ci effleure sa peau ou lui chuchote à l’oreille…
Simplement en lisant ce résumé, je suis hype. Il me tarde de lire cette série qui semble assez sensuelle. Takara est troublée au moindre fait et geste d’Ema et je pense que ce sera intéressant de connaître le point de vue de cette dernière également. Quelque chose me dit que son approche n’est pas si innocente : aka elle lui plait aussi. Bien sûr, il s’agit de mes déductions a priori. Je verrai ce que l’intrigue donne en me plongeant dans le premier volume.
Autrice : Ami Uozumi
Titre original : Tsumetakute Yawaraka
Magazine : Cocohana
Genres : Romance, Tranche de vie
Nombre de tomes : 4 (en cours)
A Star Brighter than the Sun
Je ne vais pas le cacher, le flop d’Aozora Yell (j’ai mal à mon petit cœur) ne me donnait pas de signaux positifs quant à un retour prochain de l’autrice chez nous. Mais avec l’arrivée de l’adaptation en anime de sa nouvelle série A Star Brighter than the Sun, je me dis que c’est une éventualité à envisager…
Bien sûr, ce n’est pas une condition automatique ; simplement, j’ai un peu plus d’espoir qu’avant. Après tout, rien ne m’interdit de rêver !
A Star Brighter than the Sun s’intéresse à deux amis d’enfance : Sae, une jeune fille plus grande et costaude que la moyenne et Koki, un garçon chétif. Mais à la fin du collège, les choses changent puisque l’adolescent a bien grandi et est devenu très populaire. Sae s’en rend compte. À leur entrée au lycée, elle s’aperçoit que ses sentiments pour lui ont évolué…
En tant que friande du trope childhood friends to lovers, j’apprécie de pouvoir suivre les amitiés évoluer en amour. Bien entendu, ce n’est pas un passage obligatoire : quand les deux protagonistes conservent leur complicité, ça ne rend pas l’histoire moins intéressante. Je suis une gourmande, alors je prends tout : les amitiés qui se transforment en amour, les amours non réciproques, les amitiés qui le restent.
Bref, je m’écarte un peu du sujet. Pour en revenir à ce trope – qui peut-être n’arrivera pas – j’aime voir comment le sentiment amoureux provoque le changement, que ce soit dans le rapport de l’un·e à l’autre ou dans la nature même de la relation. Les personnages se posent beaucoup de questions et s’interrogent particulièrement sur la différence entre amour, habitude et complicité. Parce qu’après tout : qu’est-ce qui fait que soudainement notre ami⋅e d’enfance devient attirant⋅e à nos yeux ? Est-ce vraiment de l’amour ? Depuis quand ? Et finalement, était-ce vraiment de l’amitié ?
Je ne prétends pas que cette série répondra à mes questions. Cependant, ce sont toutes les réflexions qui me viennent lorsque je lis ou regarde une fiction sur ces thématiques.
Autrice : Kazune Kawahara
Titre original : Taiyou Yori mo Mabushii Hoshi
Magazine : Betsuma
Genres : Romance, Tranche de vie
Nombre de tomes : 11 (en cours)
The Story of Saiunkoku
Les intrigues de cour dans un contexte de Chine ancienne deviennent très populaires, si bien qu’on en a de plus en plus. Et ça, ça me ravit fortement, en tant qu’amatrice de ce type de récit.
Cependant, il nous manque celui que je considère comme essentiel : Saiunkoku Monogatari ou comme dans la version publiée chez Viz, The Story of Saiunkoku.
À l’origine, il s’agit d’une série de romans qui ont été adaptés en manga ainsi qu’en anime. C’est d’ailleurs par ce dernier biais que j’ai découvert cette histoire passionnante. Et son générique continue de m’obséder même après plus d’une décennie.
Shurei Kô est issue d’une famille noble mais pauvre. Son père travaille pour le palais impérial de Saiunkoku comme bibliothécaire, même si cela ne leur rapporte pas tant d’argent que ça. La jeune fille cumule les petits boulots pour que tous les deux puissent joindre les deux bouts. Mais, elle nourrit l’ambition de travailler au service du palais en passant l’examen impérial. Seulement, les filles en sont exclues.
Un jour, elle reçoit une proposition très alléchante financièrement parlant. Elle accepte sans savoir de quoi il en retourne. La voilà devenue concubine pour le jeune empereur, qui se traine une mauvaise réputation entre vie dissolue et non intérêt pour les affaires politiques. Le rôle de Shurei sera ici de le remettre dans le « droit chemin », sans que ça se sache.
Mes souvenirs sont lointains et en me replongeant dans l’histoire, je me rends compte que j’avais oublié certains détails. En revanche, mon appréciation de la série est intacte notamment grâce à Shurei, une héroïne sympathique, intelligente et un peu tête brûlée. Elle prend pas mal de risques. De son côté, le personnage de l’empereur ne correspond pas tout à fait à la réputation qu’on lui fait. Certes les affaires de son pays ne l’intéressent pas véritablement mais lorsqu’il côtoie Shurei, il trouve une certaine motivation pour apprendre. Et il devient vite accro !
Autrices : Yura Kairi (dessins) et Yukino Sai (scénario)
Titre original : Saiunkoku Monogatari
Magazine : Monthly Asuka, Beans Ace
Genres : Fantasy, Drame, Romance
Nombre de tomes : 9 (série terminée)
From Far Away
From Far Away, aka Kanata Kara, est un shôjo que je ne connais que de nom. À la base, j’ignore de quoi il parle, même si pour les besoins de cet article, il m’a fallu jeter un œil au résumé.
Créé en 1991, nous devons ce titre à Kyoko Hikawa. J’ai toujours aimé les récits propulsant sa protagoniste dans un monde parallèle et fictif. À titre d’exemple, l’adaptation en anime de Fushigi Yugi m’a laissé une forte impression.
C’est forcément une aventure à la fois riche en enseignements pour notre héroïne qui doit s’adapter, mais aussi tout un monde de dangers auxquels elle doit faire face. Je prends nécessairement fait et cause pour cette jeune fille et m’émeus des situations qu’elle vit. Personnellement, je paniquerais dès les premières secondes, tellement le courage me manque.
Ces derniers temps, Noriko fait souvent le même rêve étrange qui a l’air si réel. Elle se retrouve dans un monde mystérieux, à la nature paisible et splendide. Mais un jour, alors qu’elle rentre tranquillement chez elle avec ses copines après le lycée, elle est projetée dans un monde parallèle, après l’explosion d’une bombe.
Lorsqu’elle se réveille, elle fait la rencontre d’un jeune guerrier du nom d’Izark. Le problème c’est qu’aucun d’eux ne parle la langue de l’autre. Pourtant, le danger les guette. En effet, l’arrivée de Noriko semble avoir créé les conditions nécessaires à l’éveil du Démon Céleste…
En connaissant les prémisses de l’histoire, je serais encore plus impatiente d’en découvrir la teneur. La barrière de la langue étant un obstacle, je trouve ça judicieux. Souvent, la communication n’a pas l’air de soulever le moindre problème dès qu’il s’agit de voyager soit dans le temps, soit dans un univers parallèle. À croire que les personnages utilisent une sorte de langage universel.
On s’en accommode la plupart du temps, mais quand c’est évoqué, ça apporte nécessairement plus de vraisemblance au récit. Un autre bon point pour cette série !
Autrice : Kyoko Hikawa
Titre original : Kanata Kara
Magazine : LaLa
Genres : Action, Aventure, Fantastique
Nombre de tomes : 14 (série terminée)
It Takes More than a Pretty Face to Fall in Love
Passons maintenant à un titre dont il me paraît évident qu’il arrivera un jour chez nous. La question, c’est : quand ? Kaodake comme j’aime à l’appeler pour faire court est une série qui m’a tout de suite plu.
Comme souvent, c’est grâce aux réseaux sociaux et aux illustrations partagées par mes mutus que j’ai souhaité découvrir cette histoire. J’apprécie notamment quand il y a des coloris assez vifs et contrastés comme on peut le voir via la couverture ci-dessous.
Et visuellement parlant, on ne peut que constater à quel point Karin Anzai adore mettre en scène ses personnages, avec des tenues très à la mode. Nos deux héros ressemblent à des stars.
Sana est une jeune lycéenne qui adore les beaux garçons et a craqué sur le charmant Kanato, d’un an son aîné. Par un concours de circonstances, elle se retrouve à jouer les community manager pour le compte officiel du lycée qu’elle vient d’intégrer.
À l’aise avec les réseaux sociaux et absolument fan de Kanato, c’est du pain béni pour elle lorsqu’il lui demande de l’aider. Seulement, il faut absolument que le compte atteigne les 100000 followers… et pour l’instant on en est très loin…
It Takes More than a Pretty Face to Fall in Love est un récit très dynamique, les personnages se rapprochent assez vite ; ce qui me plait beaucoup. Sana est une héroïne solaire, tout l’opposé de Kanato, qui arbore un air blasé 90% du temps. Enfin, blasé, je dirais même désabusé. Il ne trouve pas vraiment d’intérêt dans le fait d’étudier et c’est presque une torture tant sa popularité lui déplaît.
Alors bien sûr, il a le beauty privilege pour lui. Cependant, les gens ont tendance à le mettre sur un piédestal et l’idéaliser… On ne s’intéresse pas à lui pour qui il est mais pour l’image qu’il renvoie. Et je peux comprendre pourquoi c’est agaçant.
Ce shôjo aborde des thématiques dans l’air du temps : notamment notre rapport aux réseaux sociaux, la superficialité et les préjugés qu’ils peuvent entraîner sur la véritable personnalité de quelqu’un. À un âge où l’on se construit, ça peut être autant d’éléments qui peuvent entacher la confiance en soi.
Le côté rayonnant de Sana est ce qui fait que j’apprécie autant cette série. Elle assume d’adorer les beaux mecs et de jouer aux groupies, même si Kanato lui fait comprendre que le droit à l’image c’est important. Elle a toujours des idées créatives pour le mettre en avant. Bref, j’adore son audace !
Autrice : Karin Anzai
Titre original : Kaodake ja Suki ni Narimasen
Magazine : Hana to Yume
Genres : Romance, Comédie, Tranche de vie
Nombre de tomes : 14 (en cours)
The King’s Beast
Terminons cet article avec The King’s Beast, le dernier titre de Rei Toma, que l’on connaît ici pour son autre shôjo L’arcane de l’aube. Les deux séries se déroulent dans le même univers, la première que j’ai nommée étant dérivée de la seconde.
Si tu n’as pas lu L’arcane de l’aube, ce n’est pas gênant à mon sens. The King’s Beast peut tout à faire se découvrir de manière indépendante. L’univers que l’autrice a repris est suffisamment bien explicité et amené que j’ai tout de suite été embarquée par l’histoire. D’ailleurs, j’ignore à quel moment s’insère cette série dérivée vis-à-vis de l’intrigue principale… (la fille bien au courant)
Le monde est divisé en deux catégories : les humains et les ajin. Ces derniers ont certes une apparence humaines mais possèdent certaines caractéristiques animales (oreilles, queue, etc). Serviteurs des humains, même s’ils détiennent des capacités surnaturelles, ils sont vus comme des sous-êtres.
Sogetsu, le frère jumeau de Rangetsu, a été envoyé au palais au service du prince Tenyô. Mais, celui-ci est mort à la suite d’un complot. Quelques années plus tard, nous retrouvons Rangetsu bien décidée à le venger. Elle intègre alors la cour en se faisant passer pour un garçon…
On commence donc avec un récit de vengeance et tout l’attrait de l’histoire est de voir comment les sentiments de Rangetsu vont se faire de plus en plus conflictuels, à mesure qu’elle s’approche de la vérité.
Qui plus est, sa véritable identité ne doit surtout pas être découverte, et on doit encore moins savoir que c’est une fille. Tu t’en doutes sûrement, c’est la mort qui l’attend dans le cas contraire… Cela ajoute un sentiment de danger pour notre héroïne qui n’a pas le choix que de manœuvrer avec la plus grande prudence.
The King’s Beast possède ainsi tout ce que j’aime : un univers riche fait d’intrigue de cour, un panel de beaux princes à la longue chevelure radieuse et surtout une héroïne vengeresse pas non plus invincible que je soutiens de tout mon cœur.
Autrice : Rei Toma
Titre original : Ô no Kemono
Magazine : Cheese!
Genres : Fantasy, Mystère, Romance
Nombre de tomes : 17 (en cours)
Et toi, quelles séries publiées à l’étranger souhaiterais-tu voir arriver sur le marché francophone ? Est-ce qu’on a des titres en commun ?